Mardis du cinéma, L'adolescent au cinéma (31-01-1989) par Francesca Piolot, avec Claude Miller, Jean-Claude Brisseau, Laurence Cote, Françoise Audé, Fejria Deliba, Anne-Marie Faux, Jacques Fayet, Claude de Givray. Réalisation, Josette Colin
Première moitié de l'émission : la carrière de Danielle Darrieux dans les années 30, Jacques Fayet à propos d'un film d'André Cayatte, puis "analyse" d'un film de Rozier, Willy, pas Jacques, n'exagérons pas.
Les films choisis permettent d'avoir une vision de l'adolescent caricaturale, faussée. Ce qui pouvait servir de point de départ s'éternise une heure et demie.
Pour les années 30, il y avait "Zéro de conduite", qui permettait de sortir de toutes ces visions de l'adolescent truffées de clichées et à la forte odeur de naphtaline.
Il existe un certain nombre de films de Luigi Comencini consacrés à l'adolescence (Casanova un adolescent à Venise, L'incompris), mais aussi Deep End de Jerzy Skolimowski.
Nous restons en France. "Baby Doll" ou "Lolita", balayés.
Les années 50, ce sont les starlettes de type Bardot et compagnie. Là, Francesca Piolot tique un peu. Sommes-nous bien dans le sujet ? Elle insiste auprès de son interlocutrice, sans succès.
La seconde partie de l'émission voit défiler Truffaut, passage obligé, avec le témoignage de Claude de Givray, puis surtout trois films qui en 89 font l'actualité : "De bruit et de fureur" de Brisseau, "La petite voleuse" de Claude Miller, et "La bande des quatre" de Jacques Rivette. Les témoignages des actrices de ce dernier film est particulièrement significatif : bafouillis, résumé du film et conclusion, avec en gros, "ce sont des histoires de mecs et de nanas... et les nanas se rendent compte que la vie c'est un peu plus que ça". De toute façon la confusion est faite entre les adolescents et les jeunes adultes.
L'adolescent, c'est soit un délinquant, soit un dépressif suicidaire, soit les deux, soyons subtil, et dans tous les tout cas, quoi qu'on en dise, il est perçu par un réalisateur qui, lui, est adulte.
Depuis 1989, beaucoup de films sur l'adolescence ont un peu changé cette vision compassée, caricaturale. Cf notamment "Mud" de Jeff Nichols, les films de Céline Sciamma ...
Première moitié de l'émission : la carrière de Danielle Darrieux dans les années 30, Jacques Fayet à propos d'un film d'André Cayatte, puis "analyse" d'un film de Rozier, Willy, pas Jacques, n'exagérons pas.
Les films choisis permettent d'avoir une vision de l'adolescent caricaturale, faussée. Ce qui pouvait servir de point de départ s'éternise une heure et demie.
Pour les années 30, il y avait "Zéro de conduite", qui permettait de sortir de toutes ces visions de l'adolescent truffées de clichées et à la forte odeur de naphtaline.
Il existe un certain nombre de films de Luigi Comencini consacrés à l'adolescence (Casanova un adolescent à Venise, L'incompris), mais aussi Deep End de Jerzy Skolimowski.
Nous restons en France. "Baby Doll" ou "Lolita", balayés.
Les années 50, ce sont les starlettes de type Bardot et compagnie. Là, Francesca Piolot tique un peu. Sommes-nous bien dans le sujet ? Elle insiste auprès de son interlocutrice, sans succès.
La seconde partie de l'émission voit défiler Truffaut, passage obligé, avec le témoignage de Claude de Givray, puis surtout trois films qui en 89 font l'actualité : "De bruit et de fureur" de Brisseau, "La petite voleuse" de Claude Miller, et "La bande des quatre" de Jacques Rivette. Les témoignages des actrices de ce dernier film est particulièrement significatif : bafouillis, résumé du film et conclusion, avec en gros, "ce sont des histoires de mecs et de nanas... et les nanas se rendent compte que la vie c'est un peu plus que ça". De toute façon la confusion est faite entre les adolescents et les jeunes adultes.
L'adolescent, c'est soit un délinquant, soit un dépressif suicidaire, soit les deux, soyons subtil, et dans tous les tout cas, quoi qu'on en dise, il est perçu par un réalisateur qui, lui, est adulte.
Depuis 1989, beaucoup de films sur l'adolescence ont un peu changé cette vision compassée, caricaturale. Cf notamment "Mud" de Jeff Nichols, les films de Céline Sciamma ...