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Accueil / France Culture

Le programme de nuit, îlot de culture (II)    Page 12 sur 53

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Curly 


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Promenades ethnologiques et musicales, avec André du Bouchet et Pierre Lartigue - Sam 16 Fév 2019, 10:42

Un -
Promenades ethnologiques en France - Le Domaine de Cucurnis dans l'Aude  (11-08-1981) par André du Bouchet
Pour cette promenade nous rencontrons dans le Domaine de Cucurnis près de Carcassonne Jean Blanc, le descendant de l’une des familles qui s’est occupée du domaine, et qui est aussi historien, ainsi que Louis Assier, ethnologue.
Les deux hommes dressent l’inventaire des lieux, rendu d’autant plus urgent que l’exploitation du domaine sera bientôt impossible en raison de la construction d’une autoroute, qui le coupera en deux. La vie, les mœurs sont évoqués à travers la recherche des documents et les souvenirs de Jean Blanc, qui nous fait visiter les lieux. L’ensemble est rythmé par le tic-tac imperturbable de la pendule de la maison de maître. Dans une dernière partie, plus courte, André du Bouchet discute avec l’ethnologue, et son envie de rencontrer d’autres habitants du voisinage restera sans suite.

Ce qui n’est pas le cas dans la triple promenade ethnologique consacrée à l’instituteur de Talayran (06, 07 & 10-08-1981), toujours en compagnie d' André du Bouchet, évoquée dans deux posts précédents (ici et ).

Deux -
Autre promenade, musicale celle-ci : Le festin musical (13-06-1979) , près de 2h30 avec Pierre Lartigue.
L’auditeur se laisse en effet promener à travers des paysages musicaux variés, le Moyen-Âge, Marcel Duchamp etc..., et un texte généreux, évitons les métaphores faciles, qui ne se contente pas d'évoquer seulement le thème de la nourriture dans la musique mais qui considère aussi la musique comme nourriture. Pour ne pas gêner le rythme de la balade, aucune annonce ou désannonce systématique de la musique entendue*, musique qui parfois se mêle à la voix de Pierre Lartigue et qui de toute façon dans la plupart des cas est diffusée de manière fragmentaire.
A noter une grande séquence autour du Don Giovanni de Mozart.  
Aucun générique non plus ni au début ni à la fin ce qui laisse planer le mystère sur les interprètes des musiques écoutées.
*Seules les pièces de Cage et Duchamp ont droit à cet honneur, ainsi que les poires ciccoliniennes de Satie.

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Un Atelier de Création Radiophonique de François Billetdoux - Lun 18 Fév 2019, 10:34

Atelier de Création Radiophonique - Combien as-tu d'oreilles ? (17/01/1971)

François Billetdoux est un habitué des ondes depuis l’après-guerre, émissions, dramatiques… Il est aussi un habitué des débuts de l’ACR.
Cet Atelier est, voir titre, un ensemble de pièces abordant le thème de l’écoute. Dans le générique, on annonce qu’il s’agit « d’une proposition de ... » car oui l’auteur a proposé le thème à différentes personnes : à Pierre Schaeffer et Alfred Tomatis, mais aussi aux compositeurs François Bayle et … Vangelis Papathanassiou, celui des musiques de films et ici grand manitou du groupe Aphrodite’s Childs. Un sacré grand écart.
Annonce que la première partie, 1h45mn, sera diffusée en stéréophonie sur France Musique alors que Culture se contentera de la mono. Nous avons la version Culture, mais en stéréo.
Question-titre et une deuxième, L’oreille a-t-il une paupière ? , posées en première partie à Pierre Schaeffer. Intermède, réflexions sur la stéréophonie. Puis une première pièce, courte : texte/exercice de F. Billetdoux, musique de F. Bayle, en deux versions, l’une jouée par l’auteur, l’autre par l’une de ses filles, la composition, à chaque fois différente, s’adaptant à la tonalité des interprètes.
Première grande pièce, sous forme de dramatique, Ai-je dit que je suis bossu ? (Prix Italia 1970) réalisée par Madeleine Sola et Jacques-Adrien Blondeau, avec trois bruiteurs, Louis Amiel, Louis Matabon, Joé Noël... Le luxe. Bruits dans un immeuble, un homme entend une femme gémir … Long et laborieux pourtant. Fin de partie stéréophonique avec l’Apocalypse, extraits, version Pierre Henry et version Vangelis Papathanassiou ( & Irène Papas & Aphrodite’s Childs…). Parallèle entre une musique savante et une autre plus primitive.
Dernière heure, sur France Culture seulement. On arrive à la partie la plus consistante de l’Atelier. Vingt minutes avec Alfred Tomatis à partir des deux questions déjà posées à P. Schaeffer. Suivie d’un passage d’Artaud par Alain Cuny, avec début de lecture, sobre, en studio, suivie de la même lecture, plus complète et expressive, en public. Entre Tomatis et Cuny, une petite blague pour amateurs d’humour drôle.
Deuxième (moins) grande pièce, Pilaf, toujours de F. Billetdoux, (Prix Italia 1972). Un personnage au « langage apatride », un chant, une guitare. Un prisonnier dans une cellule. Même remarque que pour le bossu.
Enfin, variation sur le Cantique des créatures de Saint François d’Assise, réalisation René Jentet, voix française, italienne, anglaise, allemande se succèdent ou se mêlent, avec chant et percussion minimalistes. Belle réalisation de René Jentet, mais l’ensemble est bien naïf.
Fin avec la citation d’un psaume.

Autre pièce de François Billetdoux Quelqu’un devrait faire quelque chose (07/11/1969) qui a eu l’honneur d’être diffusé deux fois dans les Nuits ces derniers temps. Captation partielle d’un spectacle avec narration ajoutée en studio par l’auteur. Petit village, menace atomique, reportage d’une journaliste qui fait connaissance avec les habitants (Denise Gence), bref, l’ensemble est là aussi laborieux. C’est un happening qui ressemble à l’écoute plutôt à un spectacle de patronage.

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Orson Welles - Les aventures de Harry Lime & Une grosse légume - Mer 20 Fév 2019, 17:43

- Orson Welles à la radio.
Les dramatiques du Mercury Theatre de la fin des années 30 sont loin d'être les seules incursions du cinéaste à la radio.
Certaines ont été adaptées en français, et diffusées dans les nuits.
Welles va exploiter son personnage du film "Le troisième homme", Harry Lime, dans  une série de dramatiques au début des années 50.
Elles sont toutes disponibles en anglais. Il n'y a aucun problème de droit, et on peut trouver les 52 épisodes facilement (exemple ici).
Maurice Bessy a adapté pour la radio française certains épisodes, Jean Servais reprenant le rôle de Lime. De l'aventure et de l'exotisme.
Aventures qui se déroulent bien sûr avant les évènements racontés dans le film.  
Il ne subsiste que cinq épisodes :
1- Un billet pour Tanger (17-10-1951)
2- La toison d'or (24-10-1951)
3- Dans la poche (14-11-1951)
4- Opération boîte à musique (21-11-1951)
5- Le candidat posthume (28-11-1951)
Le tout réalisé par Jean Chouquet.

Certains éléments du "Candidat posthume" seront repris dans le roman "Une grosse légume" qui sera aussi adapté en français :
Une grosse légume (05-07-1953) réalisation de Georges Godebert



- La matinée des autres - Le folklore des vampires, 14-10-1980.
par Roland Auguet - Avec Roger Dadoun, Georges Drettas, Serge Fauchereau, Claude Kappler, Gérard Legrand et Roland Villeneuve - Réalisation Anne-Marie Abou
Trois parties pour cette matinée :
- le folklore avec l’image du vampire à travers les âges et les civilisations.
- Dracula : alternance explication de texte/lecture d’extraits.
- Le vampire au cinéma.
Pourquoi la lecture des génériques des films de Murnau et de Polanski ?
Ensemble très scolaire, le sommet étant atteint dans la seconde partie.
Pas d'écoute disponible sur le site alors que l'émission est podcastable.

Deux belles dramatiques :
A l’enseigne du merveilleux - Le vampire, 06-02-1965, par Géraldine Gérard, réalisation René Jentet, d’après un conte attribué à Lord Byron.
- L'invité de Dracula, 23-03-1997 déjà signalé dans un post précédent. Adaptation du premier chapitre du roman.
Réalisation - Jean-Jacques Vierne

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La parole, avec François Billetdoux et Alfred Tomatis - Ven 22 Fév 2019, 09:37

A quoi sert la parole ? (08/04/1972)

Une enquête de François Billetdoux et une vaste question pour ce que l'on peut considérer comme une suite de l'ACR du 17-01-1971, Combien as-tu d'oreilles ? Mais pas d'expérimentations plus ou moins douloureuses, nous sommes dans les Samedis de France Culture.

Quelques repères sous forme de notes -
Première heure : L’onomatopée, les bruits. Deux exemples, monsieur bricole et madame fait le ménage. Nous sommes bien en 1972. Et en compagnie d’Alfred Tomatis.
Le théâtre avec surtout Jacques Hilling. Évocation de Charles Dullin. La présence d’un acteur, pour tout dire son charisme. Le langage gromelot, quelques exemples avec Jacques Hilling.
La voix, la respiration.  
Puis quelques morceaux choisis d’un entretien entre le docteur en physique Joël Sternheimer et A. Tomatis autour du bégaiement de Moïse mais qui nous emmènent loin. L’enquêteur dans sa présentation fait comprendre à l’auditeur qu’il va falloir s’accrocher.
Nous apprenons que le docteur en physique est aussi chanteur sous le nom d’Évariste. Écoute d’une de ses œuvres : là aussi il faut s’accrocher mais pas pour les mêmes raisons.
Deuxième heure : Retour au théâtre. Les effets de scène, avec J. Hilling mais aussi R Hirsch. De la nécessité de ces effets. L’inverse de ce que l’on voit souvent aujourd’hui, pour la satisfaction de notre ennui le plus soporifique.
Le processus du langage chez un polyglotte avec un « interrogatoire », qui devient rapidement une conversation, entre Frank Popper et Georges Charbonnier.
L’enseignement de la parole, avec la présentation de l’eurythmie de Rudolf Steiner toujours avec A. Tomatis puis avec une enseignante, et enfin des élèves.
Troisième heure : Retour au théâtre, avec cette fois-ci l’imitation. Nous passons ainsi de l’eurythmie à Jacques Martin, le « fantaisiste », qui nous parle aussi un peu le « maringouin », le langage « yaourt ». A rapprocher du « mumble » du trompettiste et bugliste Clark Terry.

Les langues mortes, et donc le latin : Rencontre avec deux personnes qui continuent de faire vivre cette langue, un professeur de latin, avec lecture de Virgile d’abord puis traductions en latin d’extraits de Rimbaud, Le dormeur du val, et de Françoise Sagan, puis d’un religieux qui prêche un retour aux sources du christianisme, mais dont on apprend qu’il a été récemment « destitué ».
Rencontre entre le religieux et A. Tomatis, l’ascèse, le bouddhisme…
Dernière heure, ou plutôt dernières cinquante minutes, quelques lectures commentées, et critiquées, d’un ouvrage de Donald Laing, « Nœuds » qui évoque de manière ludique les « nœuds » qui se forment dans les relations humaines. Lectures par Nelly Borgeaud, Michael Lonsdale et Bruno Sermonne.
Le langage chez les sourds-muets avec A. Tomatis, Georges Charbonnier s’entretient avec une orthophoniste. Rencontre avec deux enfants sourds, le premier, malicieux, demande à la journaliste, « Dis, pourquoi tu fais tout le temps mmm mmm ? »

Philaunet En ligne

Philaunet
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Vampires, le dossier s'épaissit - Ven 22 Fév 2019, 12:01

Parmi toutes les belles recommandations faites dans ce fil par Curly, une thématique "Vampire", récemment abordée dans Dracula [Personnages en personne].
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p110-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#32346) a écrit: (...)
- La matinée des autres - Le folklore des vampires, 14-10-1980.
par Roland Auguet - Avec Roger Dadoun, Georges Drettas, Serge Fauchereau, Claude Kappler, Gérard Legrand et Roland Villeneuve - Réalisation Anne-Marie Abou
Trois parties pour cette matinée :
- le folklore avec l’image du vampire à travers les âges et les civilisations.
- Dracula : alternance explication de texte/lecture d’extraits.
- Le vampire au cinéma.
Pourquoi la lecture des génériques des films de Murnau et de Polanski ?
Ensemble très scolaire, le sommet étant atteint dans la seconde partie.
Pas d'écoute disponible sur le site alors que l'émission est podcastable.

Deux belles dramatiques :
A l’enseigne du merveilleux - Le vampire, 06-02-1965, par Géraldine Gérard, réalisation René Jentet, d’après un conte attribué à Lord Byron.
- L'invité de Dracula, 23-03-1997 déjà signalé dans un post précédent. Adaptation du premier chapitre du roman.
Réalisation - Jean-Jacques Vierne
S'il y a Roger Dadoun dans La Matinée des autres, je prends (pour sa voix). Si Jentet a réalisé Le Vampire, je prends encore.

Tout à fait par hasard, lors d'une recherche ce matin, je suis tombé sur  Les chemins de la connaissance 04 juin 1984  29min 10s Le vampire : 1ère partie "Une invention du XVIIIème siècle", avec Jean Claude AGUERRE, historien et psychanalyste*.

Le producteur en est, si l'on se fie à sa voix, Gérard Gromer, maître-passeur de connaissances à l'âge d'or de la station.

Il y a apparemment 10 parties (de 30 minutes) dans cette série, Le vampire : 10ème et dernière partie*  

* En passant, Jean Claude Aguerre nous offre, à la fin des deux minutes d'introduction, un juste constat de l'expression contemporaine à l'ère des réseaux sociaux et des chaînes de télévision en continu :  "N’importe qui s’autorise à dire n’importe quoi".

****************
Recommandation du jour : La parole, avec François Billetdoux et Alfred Tomatis [Le programme de nuit, îlot de culture (II)]

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Elvire Jouvet 40, Le pain noir, des papous et une promenade ethnologique - Ven 22 Fév 2019, 18:41

Petite sélection dans les nuits des quinze prochains jours. Trois dramatiques, des papous et une promenade ethnologique.

Nuit du samedi 23 février au dimanche 24 février 2019
Le pain noir (08/01/1958 Chaine Nationale)
de Georges-Emmanuel Clancier - Adaptation Henri-Charles Richard - Interprétation Jean-Marie Amato (Jean), Jean Brochard (l'abbé), Roger Blin (le colporteur), Pierre Trabaud (le parrain), Jean-Jacques Aslanian, (Robert), Georges Carmier (l'huissier), Armand Vallé-Valdy (le médecin), Jacques Anquetil (Francet), Marcel Lestan (monsieur Maneuf), Christian Fourcade (Aurélien), Yves-Marie Maurin (Aubin), Jimmy Urbain (Martial), Silvia Monfort (Marie), Geneviève Morel (madame Pourpailel), Sylvie Février (Emilienne), Régine Chantal (Catherine), Pascale Audret (la voix de Catherine), Lily Siou (Adélaïde), Michel Sausin (un enfant), Linette Lemercier (une enfant), Nicole Robin (la voix de Berthe), Jeanine Camp (Mariette) - Réalisation Alain Barroux
Grande saga agricole en quatre parties, dont les deux premières ont été adaptées à la radio. La suite le lendemain.

Nuit du dimanche 24 février au lundi 25 février 2019

La Fabrique du roi (18/12/1967 Limoges Centre Ouest)
de Georges-Emmanuel Clancier - Adaptation Henri-Charles Richard - Réalisation Serge Solon

Nuit du vendredi 01 mars au samedi 02 mars 2019
Des papous dans la tête - A Romans-Sur-Isère (05/12/2010)
Par Françoise Treussard - Avec Eva Almassy, Odile Conseil, Patrick Besnier, Patrice Caumon, Lucas Fournier, Patrice Minet, Jacques Vallet et Hervé Le Tellier - Réalisation Claude Giovanetti
La première partie, celle du 28/11/2010 aura alors déjà été diffusée.

Nuit du dimanche 03 mars au lundi 04 mars 2019

Société des Comédiens Français - Elvire Jouvet 40 (15/06/1986)
de Brigitte Jaques - Mise en scène Brigitte Jaques - Avec Philippe Clévenot (Jouvet, Louis),  Maria de Medeiros (Claudia, Elvire), Vincent Vallier (Léon, Sganarelle) et Eric Vigner (Octave, Dom Juan) et Brigitte Jaques et Paula Dehelly - Réalisation Christine Bernard-Sugy
Pièce reprenant les cours de Louis Jouvet. Enfin une masterclass sur France Culture.
Le spectacle avait été filmé pour la télévision. Il semblerait que la version radio soit une captation scénique, et non une version studio.

[/i]Nuit du jeudi 07 mars au vendredi 08 mars 2019[/i]
Promenades ethnologiques en France - Les ouvriers gantiers du Dauphinois 1/2 (20/08/1981)
par André du Bouchet et Michel Tréguer - Avec Claudine Renares et Jacques Vallerant, Madame Tiénard, Messieurs Notturno et Jouvin - Réalisation Hervé Leveau

Nuit du vendredi 08 mars au samedi 09 mars 2019
Promenades ethnologiques en France - Les ouvriers gantiers du Dauphinois 2/2 (21/08/1981)
par André du Bouchet et Michel Tréguer - Avec Jacques Vallerant et Jean-Pierre Laurent - Réalisation Hervé Leveau
Encore une promenade que l'on espère plus proche de celle avec L'instituteur de Talairan que de celle sur le nucléaire, gâchée par la présence de Michel Tréguer, que nous retrouvons ici. A suivre.

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Les derviches tourneurs et la poésie mystique - Lun 25 Fév 2019, 16:07

Les derviches tourneurs et la poésie mystique (26/10/1974)
par Hélène Tournaire - Textes de Villehardouin, Djalâl ad-Dîn Rûmî, Maurice Barrès, François d’Assise et des romans de la Table Ronde- Lectures Denis Manuel et Jean Negroni - Avec Najm oud-Dine Bammate, Abbas Moayeri, Djamchid Chemirâni, Eva de Vitray-Meyerovitch, Pierre Rossi, Claude Mettra, Dejan Bogdanovic, Daniel de Tourris, Richard Stefanon, Daniel Jouet et Armelle Denolle - Réalisation Jean-Jacques Vierne

Quelques repères -
Courte interprétation musicale en studio, dans la dernière demi-heure, qui sera consacrée aussi aux différents instruments et à la pratique musicale.
Durant la première heure, présentation du soufisme et Djalâl ad-Dîn Rûmî.
Un bémol, les chants sont recouverts par la voix soit de Denis Manuel, soit de Jean Negroni.
Description de la danse des derviches et leur symbolique.
Ensuite, les liens spirituels entre Rûmi et Saint François d’Assise.
Les liens entre civilisation orientale et occidentale.
Le Moyen-Âge et le Graal. Rappel que ces récits sont au départ oraux. Ce qui est bon de rappeler, même brièvement, à une époque où la lecture est devenue solitaire.
Sur la rupture entre Orient et Occident :
« L’Occident a déserté l’Orient (et inversement) mais à cette rupture (…) a correspondu quelque chose de beaucoup plus grave qui est la rupture de notre Joie car la Joie implique l’unité, l’harmonie et la disparition des frontières spirituelles, de la géographie et des civilisations, un monde où il n’y ait que des parents, reconstitué comme une famille de longue durée, non pas fondée sur les malheurs ou les malaises ou les petits bonheurs de l’individu mais fondée sur une Joie totale et une Joie cosmique. » (Pierre Rossi)

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ACR avec Gilles Deleuze, Oscar Wilde avec Jane Birkin - Mar 26 Fév 2019, 11:50

Atelier de Création Radiophonique – Délire, désir, Gilles Deleuze par Pascale Verneuil et René Farabet, 22-12-1972
avec Gilles Deleuze, Roger Blin, Gilles Guillot, Colette Magny, Joseph Ndoundou, Pierre Klossowski, Michel Butor, Alfred Kern, Georges Lambrichs, Louise et Nathalie Lambrichs, Catherine Millot, Jean-Noël Vuarnet et la voix d’Antonin Artaud - Réalisation Monique Burguière

Autour de Deleuze et surtout avec lui, sauf dans la dernière demi-heure, consacrée au "divertimento" écrit par Pierre Klossovski, Roberte et Gulliver, une fantasmagorie mélangeant rêves, désirs et réalité. Interprétée entre autres par Michel Butor, Georges Lambrichs et l'auteur.
C’est par une référence à Chéri Bibi que s’ouvre l’émission, et par une réflexion sur l’enfance qu’elle se  conclut.
Le monde extérieur est volontairement injecté dans les différentes parties, à l’exception des quelques petites lectures (un classique, Artaud par Roger Blin) et de la partie Klossovski.
La voix de Deleuze est constamment entourée de bruits parasites, bruits de rue, tic tac d’une montre… sans compter l’enregistrement de J-J Abrahams, dont la prise de son approximative ne détonne pas par rapport au reste.
Deleuze ne manque pas d’un certain humour puisqu’il affirme que son Anti-Œdipe peut être lu par un enfant.
Ses « machines désirantes » et ses « corps sans organe » sont décrits comme des jouets.
Dans la troisième heure, juste avant le Divertimento, Deleuze s’en prend aux psychanalystes et aux psychiatres.
Il répond aussi à quelques remarques ou objections.
Une partie de sa pensée prend appui sur cet Homme au magnétophone, Jean-Jacques Abrahams, qui se présente dans le cabinet de son psychanalyste armé d'un magnétophone. Il enregistre la séance. Voici le début de ce psychodrame extrêmement tendu :
[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-22.02.2019-ITEMA_21989832-0.mp3" debut="44:57" fin="50:04"]


Contes et rencontres - L'ami dévoué de Oscar Wilde raconté par Jane Birkin, Les histoires du Pince Oreille, 27-12-1993
Les débuts du Pince Oreille. Ce ne sont encore que des lectures (rappel d'un post précédent).
Jane Birkin traduit de manière spontanée le texte de Oscar Wilde. Cela s'entend car si certains moments sont très spontanés, dans d'autres on entend l'hésitation, la recherche d'une transposition en français.
Jane Birkin sera par la suite, jusqu'à la fin du Pince Oreille, la voix du générique de l'émission.

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Philaunet En ligne

Philaunet
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''Le Concert'' lu par Roland Dubillard - Mar 26 Fév 2019, 21:56

Un petit bijou de parodie de présentation de concert dans un numéro bref de Poésie sur parole, "Le Concert" lu par Roland Dubillard.

"Poésie sur parole" proposait en décembre 2003, une lecture d'un poème de Roland Dubillard par lui-même, Le Concert (extrait) :

   L'opus 54 représente pour ainsi dire le germe avant coureur du requiem pour archet seul dernier soupir de cette grande âme...

   "La Symphonie levrette" de Sigmund Freud qui vous sera donnée dans le cadre du festival Bidibimbidim, sera exécutée par l'orchestre psychanalytique de but en blanc sous la direction de Jacques Lacan...


La fin est particulièrement hilarante quand Dubillard imite une langue étrangère, du genre que l'on entendait après le français il n'y a pas encore si longtemps dans les retransmissions de concerts de l'Euroradio     [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-26.02.2019-ITEMA_21993109-1.mp3" debut="01:09" fin="06:03"]

À propos du poète,
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p70-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#31965) a écrit: (...)
Nuit du vendredi 28 au samedi 29 décembre, dans la série des Grands Classiques de France Culture
Le jardin aux betteraves (19-06-1976) pour les amateurs des derniers quatuors de Beethoven, mais aussi accessoirement de Roland Dubillard, avec Maria Machado et trois voix inoubliables, Romain Bouteille, Michel Bouquet et Claude Piéplu.
Réalisation : Anne Lemaître (...)
&
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p100-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#32201) a écrit:Nuit du samedi 02 février au dimanche 03 février 2019
Une Nuit suédoise, Par Philippe Garbit

Nuit du mardi 05 février au mercredi 06 février 2019

01:31 - 01:38 Poésie sur parole - En auto : Extrait des Diablogues (10/12/2003)
de Roland Dubillard - Lecture Roland Dubillard et Claude Piéplu - Réalisation Marie-Laure Ciboulet
En réalité extrait de « Mi-fugue mi-raisin » de Bertrand Jérôme (16/02/1980) réalisation Claude Chebel

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Roland Dubillard - Mer 27 Fév 2019, 08:59

Complément du post précédent :
-  Dans les années cinquante il écrit une série de dia(b)logues en compagnie de Philippe de Cherisey.  Ils les jouent sous le nom de Grégoire et Amédée.
Générique : Grégoire et Amédée présentent Grégoire et Amédée dans "Grégoire et Amédée".
[son mp3="https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2015/06/s27/RF_04BA01DB-6503-41C1-A20E-F967C3B11D3E_GENE.MP3" debut="01:01" fin="01:13"]
Il en reste deux dans les nuits : 26/07/1959  
16/05/1959
Années 50, donc peu de traces dans les archives.
Bertrand Tavernier en parle avec Noël Simsolo dans  Tavernier sans images, L’enfance et les sons (02/05/1984) comme d'un moment familial autour du poste en fin d'après-midi, et qui laissait insensible une partie de sa famille.
- Les "Poésie sur parole" de 2003 reprennent des moments de l'émission de Bertrand Jérôme, Mi-fugue mi-raisin (années 70/début 80) sans même les citer. Roland Dubillard y a lu, souvent seul, ou en compagnie de Jacques Seiler et de Claude Piéplu, ses monologues ou diablogues.  Il en existe une version cassette éditée par Radio France dans les années 80. L'ensemble n'est pas complet, mais copieux, et bien sûr non réédité en CD.
A signaler aussi, un monologue L'homme qui parle tout seul, 25-04-1971, intégré dans un Atelier de Création Radiophonique et diffusé récemment dans une nuit Dubillard.
- Deux Diablogues en public, en compagnie de Claude Piéplu, La consultation et Le compte-gouttes (17-08-1975)
- Tous les plaisirs du jour sont dans la matinée, entretien avec José Pivin et extraits de Naïves hirondelles et La maison d'os.(10/11/1962)
- Felix et Le portrait d'Irma dans Bonnes nouvelles, grands comédiens (14/09/1973). Dubillard y lit deux de ses nouvelles.
Une bonne partie de l'œuvre de Dubillard a été enregistrée par France Culture, qui les rediffuse régulièrement. Pourvu que ça dure.

Curly 

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Nuits magnétiques au cinéma (1) - Jeu 28 Fév 2019, 10:02

Marie Epstein raconte Jean Epstein : Portrait à trois faces (01/10/1986)
par Jacques Kermabon - Avec Marie Epstein et Michel Marie - Réalisation Michel Fleischmann

Jean Epstein, un des cinéastes parmi ceux que l’on a nommé «d’avant-garde » dans les années 20, est surtout connu pour deux films, La glace à trois faces, d’où le titre de l’émission, et La chute de la maison Usher.
Les Nuits Magnétiques recueillent les paroles de sa sœur, tandis que Michel Marie commente certains aspects de l’œuvre et de la carrière du cinéaste.
Marie Epstein a travaillé activement auprès de Henri Langlois à la Cinémathèque française. Elle a aussi aidé son frère sur certains de ses films.
Son récit est sobre : la jeunesse de Jean Epstein et les difficultés rencontrées pour réaliser des films personnels. On retrouve la compagnie des films Albatros, dont l'histoire est racontée dans le troisième volet de Cinéromans (Philippe Esnault, 18/08/1982) consacré aux Russes à Paris.
Marie Epstein avait certainement beaucoup à raconter, et soit l'émission est trop courte, soit elle a préféré rester sur sa réserve.

Ambiance différente avec le truculent Gros plan sur Henri Langlois (14/10/1986)
par Denise Luccioni - Avec Henri Langlois, Georges Franju et Yvonne Dornès.

A l'occasion de la parution simultanée de ses écrits, rassemblés par Jean Narboni, et d'une biographie écrite notamment par son jeune frère Georges Langlois, retour sur l'aventure de la Cinémathèque.
L'émission est scindée en deux parties, l'une plutôt axée sur les écrits de Langlois, souvent des plaquettes de programmes assez conséquentes, l'autre sur la biographie.
Quelques rappels succincts sur l'histoire de la Cinémathèque, les Nuits magnétiques avaient déjà détaillé l'histoire six ans auparavant (à suivre dans les prochains posts), et souvenirs de proches comme Yvonne Dornès et Georges Franju.
La partie consacrée à la biographie vaut à elle seule le détour. Pour Georges Franju qui ne mâche jamais ses mots,  la biographie est nulle, un véritable ramassis de bêtises. Yvonne Dornès semble de cet avis, mais elle est plus mesurée dans ses propos. Georges Langlois doit répondre aux différents griefs qui lui sont reprochés.
Le fameux bombardement du château de Coucy :  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-15.02.2019-ITEMA_21983238-3.mp3" debut="49:15" fin="53:11"]
On reconnaîtra dans l'ordre Franju, Dornès, Georges Langlois, et "le fin mot de l'histoire" par Denise Luccioni.



Dernière édition par Curly le Jeu 28 Fév 2019, 22:27, édité 5 fois

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