Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Gilles Cantagrel a consacré deux émissions de ses Contes du jeudi 2004-2008 (archives sonores et écrites introuvables en ligne, que fait France Musique ?) à  Théodore Dubois (1837-1924) : "Théodore Dubois le mal aimé", le 24 mai 2007 et une autre le 3 avril 2008. Dans cette dernière, Gilles Cantagrel dit (disait il y a dix ans) que le compositeur peu connu en France est particulièrement apprécié au Canada et aux États-Unis. L'émission se termine sur la diffusion d'un extrait des Sept Paroles du Christ joué en concert à Palma de Majorque par l'Orchestre Symphonique des Baléares (références bienvenues si quelqu'un en trouve*...).

Par un de ces hasards qui n'en sont que pour ceux qui sont hors des logiques secrètes, voici que j'écoute, presque parallèlement à l'émission de 2008, le numéro de Pipedreams (American Public Media) du 8 avril 2019 Famous Last Words et y trouve "THEODORE DUBOIS: Mother, behold thy son (iii.), fr The Seven Last Words of Christ –Choir of 1st United Methodist Church/Gordon McMillan; Frederick Swann (1980 Möller/1st United Methodist Church, Lubbock, TX) Gothic 49124"

Cette émission est en ligne. Avis aux amateurs d'orgue...

* Ah, voilà Théodore Dubois - discographie



Les Sept Paroles du Christ
Orquestra Simfonica de Balears “Ciutat de Palma”
éd.Blau

Plus tôt

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t836p30-les-grands-entretiens-de-stephane-grant#33738) a écrit:Dans la série "Les grands entretiens", voici Gabriel Bacquier (juin 2019) (...)

La page de descriptif indiquait d'autres émissions avec le baryton basse qui entretient une relation vraiment très chaleureuse avec le producteur Benoît Duteurtre (appelé de temps en temps "mon poulet" !).

Aussi, pour profiter de la contagieuse bonne humeur de ces entretiens, l'on écoutera au choix le numéro de Etonnez-moi Benoît du samedi 21 juin 2014, "Grand baryton français du XXe siècle, Gabriel Bacquier a fêté le 17 mai, son quatre-vingt-dixième printemps !"*,  un autre numéro de le même émission deux ans plus tard, le samedi 24 décembre 2016 Les trésors d'un très Grand... Gabriel Bacquier ou un numéro de 2012 des fameux Greniers de la mémoire de la musicologue Karine le Bail, hélas remerciée de France Musique par Marc Voinchet, Master class, Gabriel Bacquier.

Dans ces trois émissions, la réalisation et l'art de l'entretien nous mènent au meilleur de la production culturelle.

* Martin Pénet consacre une quinzaine de minutes à la carrière de Georges Guétary (né en 1915 à Alexandrie) en conclusion de l'émission. On peut y apprendre que le chanteur a créé "Ma Bohême" et chanté avec Gene Kelly dans An American in Paris.

Vous cherchez une solution de rechange à la case de 21h de France Culture ? Hop, le lecteur mp3 chargé et relié à une entrée son d'une radio par exemple et c'est parti pour un dialogue plein d'entrain, de joie et de souvenirs d'une vie, celle de la soprano Ève Brenner dans le numéro de Étonnez-moi Benoît du 21 septembre 2019 (1h 30mn).

Le parcours vocal atypique de la soprano Ève Brenner à la voix aux cinq octaves !



Exemple d'échange suivi de ♪ Le ciel est par-dessus le toit, mélodie de Reynaldo Hahn / Paul Verlaine)  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11240-21.09.2019-ITEMA_22155210-0.mp3" debut="21:44" fin="24:55"]     Ève Brenner : "J'aime énormément la mélodie française". Plus loin la soprano, grande interprète de la musique contemporaine, parle de l'immobilisme qu'elle essaie de rendre dans cette interprétation.

Très riche page informative sur le site de l'émission. Benoît Duteurtre est un maître dans sa spécialité.

* "La seule artiste aussi remarquée dans le monde de la musique contemporaine, que dans celui de la variété qui lui a valu un disque d'or ! Ève Brenner est une artiste complète venue ce matin avec une mélodie de Reynaldo Hahn, un opéra de Salvador Dali ou encore un classique disco..." Benoît Duteurtre .

Après ses études de chant au Conservatoire national supérieur de musique  et de danse de Paris, Ève Brenner devient l'interprète des jeunes compositeurs.

Ève Brenner n'hésite pas à s'aventurer dans le domaine de la chanson. Sa voix magnifique, puissante et rare, couvrant cinq octaves, est rendue célèbre par les tubes indissociables Le Matin sur la rivière, et, A comme amour…

Hommage au ténor Peter Schreier Relax ! 27 décembre 2019 : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/20330-27.12.2019-ITEMA_22240188-0.mp3" debut="34:33" fin="39:21"]

Franz Schubert,
Le voyage d'hiver op 89 D 911 : Der Leiermann - pour ténor et piano
Peter Schreier : Ténor, Sviatoslav Richter : Piano.

Repéré dans La Vie des idées n°199 : « Viatcheslav Richter, un grand pianiste russe » .

Ah ? Sur France Culture ? Est-ce possible ? Oui, et s'il n'y avait que ça...



Philosopher avec Beethoven (2/4)  (04-02-2020)

Chez le Beethoven de 24 ans : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/20333-31.01.2020-ITEMA_22270074-0.mp3" debut="21:19" fin="24:47"]

Musique :
Ludwig van Beethoven
Quatuor avec piano WoO 36 n°3 : Rondo
Trio à cordes Cummings
Anthony Goldstone, piano  

Tiré de l'émission de Mildred Clary dont chaque instant est un ravissement :  "Beethoven, l'âme singulière" : Vienne 1793,  une archive de 1995 (5ème épisode) Vendredi 31 janvier 2020 (59 min).

Ci-dessous à droite, une chroniqueuse de France Musique :

Ah ? France Musique se réveille ? Elle découvre Lisa Batiashvili, la violoniste géorgienne qui était récemment au micro de Radio Classique, voir Connaissez-vous Lisa Batiashvili ? le Ven 07 Fév 2020 et dans le "Regard Choisi" bloqué actuellement sur la page d'accueil de ce forum.

Voici donc, consacré à la violoniste, un numéro de "Relax", qui est un mauvais nom d'émission et dont la virgule sonore est inadaptée, notamment quand elle suit l'évocation de décès, comme celui de Peter Serkin.

Portrait de Lisa Batiashvili le 13 février 2020.

Violoniste dont l'interprétation du concerto pour violon op. 61 a été choisie pour clore la 5e émission du 31 janvier dernier de Composer of the Week Beethoven Unleashed: Making a Man (1770-1792)

Dans la même brève (de 3 minutes pour quatre sujets...) que celle annonçant la disparition de Graeme Allwright, l'employée de France Musique titre Le pianiste et chef d’orchestre néerlandais Reinbert de Leeuw nous a quittés : "Fondateur du Schoenberg Ensemble, il est mort à l’âge de 81 ans. Grand défenseur de la musique contemporaine, du répertoire de Ligeti et de John Cage, il a également été l’accompagnateur de Barbara Hannigan.". La page de la chronique renvoie à un article biographique de Léopold Tobisch intitulé Décès du chef d’orchestre et pianiste Reinbert de Leeuw qui signale entre autres  que "La discographie de Reinbert de Leeuw, en tant que pianiste ou chef d’orchestre, témoigne de sa polyvalence musicale et de sa maîtrise des divers compositeurs contemporains du XXe siècle tels qu’Erik Satie (...)". Renaud Machart, qui adorait prononcer son nom, le diffusait dans ses émissions (des années 1990 à la presque fin des années 2010).

On écoutera par exemple :

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t75p200-le-coin-de-l-ecoute-musicale#34930) a écrit:Pas pour les apocalyptiques hypocrites de France C. (...)

Et dans quelle émission de France Musique ceci ?



Réponse demain...

Demain étant devenu aujourd'hui, la réponse est Relax ! Mardi 4 février 2020 : "Hommage à Peter Serkin (...)" Nous rendons hommage au pianiste américain Peter Serkin, disparu samedi 1er février à l'âge de 72 ans.

La pièce ci-dessus était aussi donnée sur le site dans une séquence youtube



Belle pièce de Toru Takemitsu aussi :



[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/20330-04.02.2020-ITEMA_22273164-0.mp3" debut="13:55" fin="18:11"]

Pour 30 secondes de silence japonais en fin de pièce, une vidéo de concert en 2003 : Peter Serkin plays Takemitsu's "Rain Tree Sketch" (qui n'est pas la même pièce que celle diffusée dans l'émission).

Deux numéros d'une heure des Trésors de France Musique consacrés à Brigitte Engerer Mémoire retrouvée, Brigitte Engerer, 2003 (1.2) (lundi 13 janvier 2020)

Premier volet de la "Mémoire Retrouvée" que Gaëlle Le Gallic avait consacrée à Brigitte Engerer en 2003. La pianiste évoquait son parcours musical qui l'avait conduit[e] de sa Tunisie natale à la Russie pour suivre l’enseignement de Stanislas Neuhaus, à l'âge de dix-sept ans...



Et Mémoire retrouvée, Brigitte Engerer : Une archive de 2003 (2ème partie) (mardi 14 janvier 2020)

Dans la 2ème partie de l'entretien que Brigitte Engerer avait accordé à Gaëlle Le Gallic en 2003, la pianiste confiait son goût pour le partage de la musique avec le public et les musiciens, son intérêt pour l'enseignement et faisait une déclaration d'amour à son piano ...

Le second numéro contient le 3e tiers de l'entretien initial d'une heure trente découpé en deux parties et un récital : Brigitte Engerer, piano   Enregistré le 26 mars 1977 au Théâtre Récamier (Paris)

Tout est splendide, musique, art de l'entretien, paroles mesurées et intelligentes de la pianiste sur son art et sa vie (on comprend en creux ce qui n'est pas dit et ce que la voix trahit).

Gaëlle Le Gallic, animatrice dynamique (jouant à l'être pour obéir à des consignes, sans doute) savait écouter et confesser avec tact ses interlocuteurs. Une compétence que l'on trouve désormais rarement, en particulier dans la série des Grands entretiens.

À noter que sur chacune des pages se trouve une séquence vidéo. Aucune ne fait entendre Brigitte Engerer ("Tchaïkovski : Concerto pour piano et orchestre n°1 joué par Seong-Jin Cho" & "Rachmaninov : Concerto pour piano n°2 (Nikolaï Lugansky / Orchestre national de France)"). Il doit y avoir une raison à cela, je ne veux pas croire à du j'm'en-foutisme.

Aussi, voici la pianiste amoureuse du répertoire russe, de la langue russe, de la culture russe, dans le Concerto pour piano et orchestre n°1  de Tchaïkovski:

Le Regard Choisi "Connaissez-vous Lisa Batiashvili ?" (maintenant oui, je suppose) qui empiète largement sur la page d'accueil est actuellement bloqué. D'autres fonctions de ce forum sont également hors service. Tout a une fin...

Ce blocage me donne l'occasion  de mentionner un Petit portrait de la brillante violoniste géorgienne Lisa Batiashvili dans "Relax !" (quel nom !)  animé par le bonimenteur de foire Lionel Esparza dont on ne sait s'il suit des consignes qui obligent les employés hilares à dire des conneries à toute vitesse. Quoi qu'il en soit, comme tout le monde est grand sur ce forum, rdv à la minute 24 jusqu'à la minute 60 avec au programme, entre les commentaires débiles :

Ludwig Van Beethoven
Concerto en Ré Maj op 61 : Rondo - allegro
Lisa Battashvili : chef d'orchestre, Orchestre Philharmonique de Brême, Lisa Batiashvili : Violon

Félix Mendelssohn
Octuor à cordes en Mi bémol Maj op 20 : 4. Presto
Christian Tetzlaff : Violon, Isabelle Faust : Violon, Lisa Batiashvili : Violon, Antje Weithaas : Violon, Rachel Roberts : Alto (instrument), Ori Kam : Alto (instrument), Tanja Tetzlaff : Violoncelle, Quirine Viersen : Violoncelle

Jean-Sébastien Bach
Double concerto en ut min BWV 1060 - 1. Allegro / Pour hautbois violon cordes et basse continue
François Leleux : chef d'orchestre, Orchestre de Chambre d'Europe, Francois Leleux, Elisabeth Batiashvili

Serge Prokofiev
Concerto pour violon et orchestre n°2 en sol min op 63 : 2. Andante assai
Yannick Nézet-Séguin : chef d'orchestre, Orchestre de Chambre d'Europe, Lisa Batiashvili : Violon

et un  compositeur géorgien joué en bis dans un concert qui, n'étant pas sur un CD à acheter, est ignoré dans le descriptif.

Rideau.

La leçon de musique de William Christie est une émission de 1987 animée par Jacques Merlet à qui a été rendu un grand hommage lors de sa disparition et dont France Musique a enterré le savoir-faire radiophonique.

Le jeudi 19 décembre 2019, l'émission quotidienne d'archives, les Trésors de France Musique, qui s'appuie comme France Culture sur le passé pour faire passer la pilule amère du présent, diffusait donc cet "Extrait d'une master class de William Christie au Conservatoire national supérieur de Paris. La mezzo-soprano Marie Boyer, la basse Paul Willenbrock et la soprano Véronique Gens suivaient les conseils du maestro dans l’interprétation du "Ballo del Ingrate" de Monteverdi...".

L'interview du musicien et chef par Jacques Merlet, la conduite de la master class, les extraits du CD enchaînés aux répétitions font de cette émission une véritable heure d'éveil musical.

Sur la page, une vidéo de l'entretien de 2015 entre William Christie et Edouard Fouré Caul-Futy dont on reconnaît les tics de langage (ses expressions emphatiques, par exemple "quelque chose d'assez hallucinant", qui sont devenues hélas monnaie courante aujourd'hui) : William Christie : l’inflexion des voix chères.