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Accueil / France Culture

Alain Veinstein - Emissions en réécoute avant disparition    Page 25 sur 25

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Nessie 


241
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Laurent Mauvignier - Ven 11 Déc 2015, 17:10

Dans les rediffusions nocturnes, ce mardi, il y avait un petit "Du jour au lendemain" à récupérer. Signalons-le à ceux qui ont déjà fait le plein de ce qu'offre encore le site de FC aux pages de l'émission.

C'était donc : Du jour au lendemain, 7 octobre 2000 avec Laurent Mauvignier  [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/02/s08/RF_5C586826-9D4E-48CC-87E6-DB4FC2ACD15E_GENE.MP3" debut="02:00" fin="34:00"]

Michaël Legendre 


Invité

242
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émules et héritiers - Sam 09 Jan 2016, 11:24

notre animateur nocturne nous manque
heureusement il a fait des émules

https://www.youtube.com/watch?v=MKdUoqS1Nf0

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

243
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Re: Alain Veinstein - Emissions en réécoute avant disparition - Sam 09 Jan 2016, 20:44

Michaël Legendre a écrit:notre animateur nocturne nous manque
heureusement il a fait des émules

https://www.youtube.com/watch?v=MKdUoqS1Nf0

Si ce n'est pas une plaisanterie, cela y ressemble fort...

Jean-Luuc 


244
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Re: Alain Veinstein - Emissions en réécoute avant disparition - Mer 11 Mai 2016, 07:59

Fut un temps où Aurélie Charon assurait la transition avec Alain Veinstein en disant quelque chose comme : « Il est minuit, nous passons du jour au lendemain avec Alain Veinstein ». C'était l'époque de l'Atelier Intérieur. Aujourd'hui, avec son émission Backstage, elle indique simplement que les Nuits vont suivre.

Backstage. Dans cette dernière émission intitulée : Numéro 37 : La légèreté retrouvée de Catherine Meurisse (09.05.2016), il n'y a absolument rien. L'auteurE et ex-dessinatrice à Charlie Hebdo vient de publier une bande-dessinée, et jamais il n'est question du travail présenté. Aurélie Charron tourne autour, interroge la vie privée de Catherine Meurisse, et enrobe le tout dans un brouillard musical d'une heure en arrière-plan des voix.

Ou bien je n'ai jamais compris la ligne « éditoriale » de la productrice. Ou bien, nous infliger une deuxième année de « ça » serait du gâchis d'antenne.

En attendant, l'on peut réécouter la parole de Nicolas Grimaldi dans Du jour au lendemain, au micro d'Alain Veinstein le 14 avril 2012, venu présenter L'effervescence du vide.

19'30'' :
Alain Veinstein : Mais aujourd'hui en 2012, qu'est-ce que nous avons perdu ? Qu'est-ce qui a disparu ?

Nicolas Grimaldi : On a perdu la patience de la médiation. D'aussi loin que je remonte dans mes connaissances, toute la vie humaine se caractérise par cette patience de la médiation. Serait-ce même les religieux, ceux qui s'enferment dans un couvent, qui espèrent par leurs vertus, par leurs prières, par leurs sacrifices, mériter le salut des autres. Tous s'attèlent à une tâche qui les dépassent. Même que tout vivant porte le destin de son espèce. On ne vit pas pour soi, la vie procède d'abord d'elle-même. La figure la plus caractéristique de cet accomplissement de la vie, que je nomme ici la patience de la médiation, c'est le travail. Travailler, c'est attendre.

Veinstein : L'attente de quoi ?

Grimaldi : Vous posez une question éminemment philosophique, et je vous demande la permission, de me pardonner, de vous répondre presque philosophiquement. Il y a ceux qui disent, ceux qui pensent : ce qu'attend l'attente, c'est ce qui ne laisserait plus rien à attendre. Et ce qui ne laisserait plus rien à attendre, c'est l'Absolu. C'est la Terre promise. C'est le Paradis, que nous avons perdu.

Veinstein : Un sens ?

Grimaldi : Ce serait l'ultimité du sens. Le sens serait une direction qui débouche sur le Royaume. Nous sortons de l'exil, qui est l'exil de l'attente, et nous entrons dans le Royaume. Ça fait toutes les religions, les eschatologies. Serait-ce l'eschatologie de la Jérusalem terrestre. Et puis, il y a ceux qui pensent que le sens de l'attente, c'est que rien ne nous délivre d'attendre, sinon le sommeil, l'anesthésie, ou la transe de l'amour, qui est une attente infinitésimale, mais où il semble quasiment que nous ne nous rappelons plus rien, que nous n'attendons plus rien. Mais, la vie, le sens de la vie, ce n'est pas de déboucher sur quelque chose où on s'arrêterait de vivre ou qui nous mettrait en vacance de la vie. Le sens de la vie, c'est la vie. La vie est à elle-même son propre sens. Or le propre de la vie, contrairement à ce qu'il nous semble quand nous pensons à nous-mêmes, quand nous nous faisons les romanciers de notre propre vie, le sens de la vie, ce n'est pas l'individu. Je ne suis pas à moi-même le centre de ma vie. Le propre de la vie, c'est de déborder d'elle-même. Le propre de la vie c'est de répandre la vie, de la communiquer, de la diffuser. Par conséquent, c'est de transfuser sa propre vie dans une autre. Donc, autrement dit, d'augmenter notre propre vie ou d'alléger notre propre vie de la mienne. De sorte qu'il ne s'agit pas de mettre fin à l'attente. Ce que j'attends, c'est qu'un autre veuille bien accueillir ma vie comme quelque chose de la sienne pour la rendre plus à l'air, plus légère, plus envoutante, plus excitante, etc.

A la 31ème minute, Nicolas Grimaldi conclut : Je voulais raconter comment les gens qui sont nés dans ces années qui précèdent la deuxième guerre mondiale ne peuvent pas s'accoutumer des plaisanteries, des boules puantes, et des confettis de la fête contemporaine.

Or le propre de la vie, contrairement à ce qu'il nous semble quand nous pensons à nous-mêmes, quand nous nous faisons les romanciers de notre propre vie, le sens de la vie, ce n'est pas l'individu. Je ne suis pas à moi-même le centre de ma vie. Le propre de la vie, c'est de déborder d'elle-même. Le propre de la vie c'est de répandre la vie, de la communiquer, de la diffuser. Par conséquent, c'est de transfuser sa propre vie dans une autre. Tout ce que, à en juger par les écoutes interrompues de nombreuses émissions, nous n'entendons plus sur France Culture.

Passemoualessel 


Invité

245
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La vie et les boules puantes - Mer 11 Mai 2016, 10:55

Très belles citations de Grimaldi par J.L2ul

Cité 2 fois comme un u dans un prénom et maintenant 3 fois comme un train qui siffle :

"Or le propre de la vie, contrairement à ce qu'il nous semble quand nous pensons à nous-mêmes, quand nous nous faisons les romanciers de notre propre vie, le sens de la vie, ce n'est pas l'individu. Je ne suis pas à moi-même le centre de ma vie. Le propre de la vie, c'est de déborder d'elle-même. Le propre de la vie c'est de répandre la vie, de la communiquer, de la diffuser. Par conséquent, c'est de transfuser sa propre vie dans une autre"

et bibi de citer à nouveau car cela en vaut la peine  :

"Ce que j'attends, c'est qu'un autre veuille bien accueillir ma vie comme quelque chose de la sienne pour la rendre plus à l'air, plus légère, plus envoutante, plus excitante."

Beaucoup de producteurs sont à eux-même le centre de leur vie   en marchant sur les confettis des studios où règne l'odeur tenace des boules puantes que n'efface pas le ton de leurs plaisanteries.

je referme le rideau.

Jean-Luuc 


246
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Yves Bonnefoy (24 juin 1923-1er juillet 2016) - Sam 02 Juil 2016, 15:01

Le site de France Culture s’enorgueillit de réagir à l'actualité la plus chaude en postant, tel un journal en ligne avec son fil de dépêches A.F.P., tout ce qui a trait à la culture. La page consacrée à la mort d'Yves Bonnefoy eût été l'occasion d'exhumer quelques-unes des nombreuses archives radiophoniques que compte la station au nom du poète (pour information, l'Inathèque recense pour la seule France Culture 111 émissions avec ou sur Yves Bonnefoy, dont la première remonte au 26 décembre 1994 (émission Accès direct, d'1h18)). Mais la page ne propose que le dernier entretien en date de l'auteur, l'émission Ça rime à quoi, de Sophie Nauleau (5 janvier 2014).

Or, deux autres émissions sont encore accessibles à l'écoute : Dans l'essai et la revue du jour (11 septembre 2014), Jacques Munier traitait de la sortie de Poésie et photographie, et Du jour au lendemain (25 juin 2013) le recevait pour parler de la parution simultanée de trois livres. Quelques extraits de cet entretien retranscrits ci-dessous :

6'07'' : Alain Veinstein : L'enjeu de la poésie, vous l'avez souvent répété, c'est un bien commun, qui est tourné vers l'autre, un bien partagé.

Yves Bonnefoy : C'est ce que j'essaye en effet de dire dans le livre sur la traduction de la poésie que j'ai intitulé L'autre langue à portée de voix. Il me semble qu'on a bien tort quand on parle de traduction de ne pas poser a priori l'existence du texte poétique comme une spécificité, si bien que la traduction de ce texte-là ne relève pas des mêmes lois que celles des textes de proses par exemple, des essais. Chaque fois que j'ouvre un livre sur la traduction, je vois qu'il s'agit de signification. On veut trouver les meilleures façons de transposer des significations d'une langue dans une autre. Or, me semble-t-il, c'est véritablement perdre de vue le problème de la traduction de la poésie, car la poésie n'est pas une production de significations. Il me semble que dans un poème, il y a bien entendu beaucoup de significations. Elles sont essentielles à la compréhension de l'auteur. Elles sont mêmes plus touffues, plus nombreuses que dans la même surface de textes de prose. Bien sûr. Mais tout de même, le projet du poète n'a pas été de faire entendre une vérité qu'il aurait trouvée, et qu'il serait en mesure d'expliciter avec des moyens plus grands, plus rapides, plus intenses que des prosateurs. Non.

La fonction de la poésie me paraît plus simplement de rendre aux mots leur capacité désignative, qu'ils n'ont plus dans la langue du concept, dans la langue du discours.

_ La langue abstraite, c'est de faire entendre une parole ?

_ Oui, nous habitons un lieu que nous partageons. La pensée conceptuelle nous prive de la possession de ce lieu car elle remplace les choses de notre monde proche par des figures qui sont des abstractions. Et dans ces conditions, nous sommes séparés des uns et des autres par notre intellect ordinaire. Et la poésie est là pour reformer cette unité du moi et de l'autre qui se perd. C'est cela, tout simplement que l'on doit faire. Il ne s'agit donc pas de dire quelque chose. Il s'agit d'instaurer une parole plus immédiatement partageable et plus immédiatement désignatrice des choses dont nous avons besoin les uns et les autres ensemble.


***

9'20'' : (...) La masse des mots qui sont autour de nous à nous submerger, c'est celle des mots conceptualisés, des mots qui sont représentations de figures, et les mots vivants sont noyés sous cette masse. Il s'agit de les faire reparaître, et pour cela, la parole poétique est fondatrice, car par le rythme qui monte du corps, elle bouscule les enchaînements conceptuels. (...)

11'10'' : (...) quand il s'agit de traduire un poème d'une langue dans une autre langue, les significations se dérobent évidemment sans cesse. Aucune signification n'est « applatissable » en quelque sorte sur la table d'une autre langue. En revanche, la voix est immédiatement perceptible, et nous entendons cette voix. Elle éveille notre voix, et le traducteur, c'est celui qui accède à sa propre voix en écoutant la voix de l'autre, et dans ces conditions, est tout près de lui. (...)

***

11'49'' : _ Une voix ne peut pas mentir. Une voix dit forcément la vérité. Et on retrouve cette problématique que vous ne cessez de poursuivre d'étude en étude sur la vérité de parole : le rapport entre la poésie et la vérité.

_ Oui, on peut dire que la voix est vérité. Mais, plus encore peut-être, on devrait dire que la voix est en avant de la vérité. La vérité s'évertue à rattraper ce qui est présent dans la voix, elle réussit à déplier en quelque sorte l'expérience que la voix porte et à faire entendre cette expérience sur tel ou tel plan : psychologique, social ou autre. Mais, disons, cette voix, elle est créatrice du lieu de la vérité, beaucoup plus que simplement, ordinairement, un document. (...) J'irai jusqu'à dire que la poésie n'est pas la même chose que la vérité. La poésie est fondatrice d'être. Nous avons dans le monde conceptuel qui est le nôtre à habiter dans une sorte d'immense échafaudage de notions, de significations, de représentations. Et tout cela est fondamentalement irréel. En ce sens que notamment, l'expérience de notre finitude du temps qui passe, de l'irrémédiable du temps, tout cela échappe à ces formes de représentation. Et comme c'est irréel, tout cela peut s'écrouler d'un moment à un autre. On peut se retrouver dans le désastre. On peut se retrouver au bord du gouffre. On peut avoir le sentiment que tout ce que nous avions au sein de notre langue et de nos paroles n'est qu'une chimère, dont il ne reste en cet instant plus rien. L'expérience du non-être. Et dans ces conditions, que peut-on faire ? Soit, se laisser aller à ce non-être, s'y enfoncer, vivre une expérience que l'on dira mystique. Soit, et c'est cela qui me paraît la poésie, se rendre compte qu'au bord du gouffre où nous sommes, il y a quelqu'un d'autre près de nous, ou telle ou telle chose, et se retourner alors vers cet autre pour lui proposer une alliance, qui sera créatrice d'un lieu. Un lieu dans le non-lieu universel, mais un lieu pour nous suffisant et c'est cela que j'appellerai l'être, et je dirai donc que ce mouvement de retour vers l'autre qui a besoin de la parole et qui crée une parole toute simple pour être lien, ce mouvement-là, c'est la poésie. La poésie, c'est la fondation de l'être beaucoup plus que l'expression de la vérité. (...)

Invité 


Invité

247
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Hommage allusif d'un au(di)teur - Dim 06 Nov 2016, 21:03

« A la radio, une émission littéraire vespérale et très intime où les auteurs, trop heureux, seraient venus à genoux. Entre deux questions, l'officiant, qui peut-être s'y ennuyait déjà un peu plus que d'habitude, envoie quelques mesures de jazz, par exemple un de ces duos piano-contrebasse du genre confidentiel pour lesquels, personnellement, je me ferais damner. L'interlude s'éternise, l'impatience contenue de l'invité s'entend presque de l'autre côté de l'antenne. ''Vous aimez cette musique ?'' L'invité, que feriez-vous à sa place, confirme complaisamment. ''Alors, on va en écouter encore un peu...'' Vous avez dit ''pervers'' ?
Un peu plus tard, venue d'en haut, la suppression brutale, peut-être pour cause d'élitisme peu républicain, de cette série d'entretiens laisse orphelins des milliers d'auteurs, et des millions [sic] d'auditeurs. J'imagine mal qu'on prétende un jour la ''remplacer'', encore moins la ressusciter, mais tout peut arriver, et la promotion littéraire trouvera, pour s'exercer, une autre voie et, malheureusement, une autre voix. »
Gérard Genette, Postscript, Paris, Editions du Seuil, Fiction & Cie, 2016, p. 130.

JJJL 


248
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Hors champ du jour - Arte radio - Dim 05 Fév 2017, 17:16

Juste un retour bref sur ce forum pour signaler une "émission" en compagnie d'Alain Veinstein sur Arte Radio . C'est juste une sorte de bulle de 30 mn qu'a réalisé sa fille Léa .
Pas grand chose à y apprendre , juste qu'il s'adonne désormais aussi à la peinture ...

http://arteradio.com/son/61658002/la_radio_de_papa


_________________
JJJL

Jean-Luuc 


249
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Re: Alain Veinstein - Emissions en réécoute avant disparition - Dim 05 Fév 2017, 20:19

JJJL(https://regardfc.1fr1.net/t662p240-alain-veinstein-emissions-en-reecoute-avant-disparition#28114) a écrit:Juste un retour bref sur ce forum pour signaler une "émission" en compagnie d'Alain Veinstein sur Arte Radio . C'est juste une sorte de bulle de 30 mn qu'a réalisé sa fille Léa .
Pas grand chose à y apprendre , juste qu'il s'adonne désormais aussi à la peinture ...

http://arteradio.com/son/61658002/la_radio_de_papa

Merci JJJL pour ce rappel, j'en avais moi-même fait une brève recension ici.

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

250
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Jean-Paul Marcheschi, peintre, avec Alain Veinstein - Mar 14 Nov 2017, 10:35

Suite à un passage dans le fil Sciences humaines & sociales sur France Culture où Nessie mentionnait un numéro de Du Jour au lendemain, je signale que la plus ancienne émission encore en écoute en ligne sur le site de France Culture est celle consacrée à Frédéric Pajak du 03/01/2012.

Aux amateurs de silence, de climat poétique, d'entretien intimiste, de belles voix et de peinture, je voudrais signaler l'entretien d'Alain Veinstein avec Jean-Paul Marcheschi du 12 janvier 2012, émission toujours en ligne, présentée comme suit : "Alain Veinstein reçoit Jean-Paul Marcheschi , auteur de ''Piero della Francesca. Lieu clair'' et de ''Pontormo. Rosso. Greco. La déposition des corps'' (Ed. Art 3)"*

Bel extrait : [son mp3="https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2013/02/s07/RF_B714104B-D077-4C65-AC40-F81AEA593036_GENE.MP3" debut="24:18" fin="27:31"]

Pourquoi donner tout soudain un coup de projecteur sur ce peintre ? C'est que France Culture, en ses bonnes années, avait diffusé un numéro du Rythme et la raison de Sophie Barrouyer  où Jean-Paul Marcheschi citait la musique qu'il écoutait la nuit pendant qu'il peignait :  Palestrina et... des ragas de la nuit. C'était le 30 juin 1997, quand France Culture proposait des émissions aux qualités radiophoniques mémorables. Si Philippe Garbit donnait une rediffusion de cette émission dans les Nuits de FC, ce serait non seulement délectable, mais instructif à plusieurs égards.

À propos de ragas du soir... Kaushiki Chakrabarty, sublime - le Dim 12 Nov 2017

À noter que Jean-Paul Marcheschi avait été de nouveau invité par Alain Veinstein le 12 février 2013 : Alain Veinstein reçoit Jean-Paul Marcheschi , - auteur de "Goya. Voir l'obscur " (Art3).

*Trois peintres sont réunis dans ce livre : le Pontormo (Pontormo, près d'Empoli, 1494 - Florence, 1557), le Rosso (Florence, 1494 - Paris ? 1540), le Greco (Candie, 1541 - Tolède, 1614). En lui, trois astres sont enclos - ou alors trois feux. Au Pontormo, les feux pâles, au Rosso, les feux rouges, au Greco enfin, les feux noirs. À chaque livre, sa couleur. Irradiante, diffuse, elle semble s'écouler lentement derrière l'écrit. Idée de peintre ? Je ne le crois pas. Pour moi, la couleur phare, la couleur rare, s'épanchant çà et là dans ce recueil, ce serait l'écarlate et que demeure, une fois fermé cet ouvrage, un éclair rouge, dans la mémoire.
Quel rapport y a-t-il entre les deux génies du maniérisme toscan et l'oeuvre inclassable du Crétois ? Tous trois occupent une place centrale dans mon histoire intime. Ils eurent une grande influence sur mon désir de peindre. Solitaires - au-delà de toute imagination -, rétifs, indépendants, exceptionnellement singuliers, ils empruntent chacun à leur façon, au risque de s'égarer, un chemin contraire. Pourquoi un artiste, engagé depuis plus de trente ans dans sa propre pratique, prend-il la décision de les commenter à son tour ? C'est ce à quoi se proposent de répondre ces « Notes d'un peintre » Art 3

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Re: Alain Veinstein - Emissions en réécoute avant disparition -

Alain Veinstein - Emissions en réécoute avant disparition     Page 25 sur 25

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