Anselme(https://regardfc.1fr1.net/t456p75-le-bistrot-politique#25461) a écrit:Ecoutez Radiodebout.
Nuit debout est à la démocratie ce que la fête de la musique est à la musique.
Jack Lang doit adorer, France Culture adore.
Un festival sans programmation, sans subvention, une sorte de flash mob qui s'installe.
On ne revendique rien, mais tout. On n'est pas politique, mais si. On est libre, mais on crée des tas de commissions. Et surtout, on s'organise (comme si c'était une fin en soi, et comme si personne ne s'organisait jamais en dehors des Nuits debout, enfin en dehors des centres urbains, comme Michael Fossel qui découvre le camping intra-muros).
Chloé Leprince a un message pour vous dans
De 1791 à "Nuit debout", une brève histoire du mot "démocratie participative". Si vous réussissez à passer 10 lignes sans bâiller, bravo.
Personne ne s'émeut qu'une minorité d'employés de la station culturelle nationale s'approprie l'antenne et le site pour défendre frontalement ou de manière à peine voilée ses intérêts ?
Personne ne remarque (si, déjà sur ce forum) que la parole est confisquée par quelques parleurs-rédacteurs (h/f) qui ne cessent de nous rebattre les oreilles avec la "démocratie participative" ? Et il est par exemple impossible pour un lecteur/auditeur de laisser un commentaire à la fin de ce texte militant ? Nombreux sont les producteurs de France Culture à claironner leur défense de la liberté et de l'égalité mais qui n'autorisent aucun commentaire sur la page de leur émission, de peur que leurs égaux ne disposent de cette liberté pour exprimer leur désaccord. Ainsi d'Hervé Gardette dont la page présente une fonction commentaire qui est un pur trompe-l’œil puisqu'elle ne peut être activée*. Chez Marie Richeux, pas de fonction commentaire, c'est moins hypocrite. Idem pour la majorité des autres producteurs peu courageux. Les auditeurs, ces mauvais "Autres" dès lors qu'ils ont un point de vue qui diverge avec la ligne de
Paris (in)Culture, n'ont pas voix au chapitre. Ils cherchent pourtant à s'exprimer, le disent au soi-disant Médiateur de Radio France et se font rembarrer avec arrogance par celui-ci. En matière d'autocratie, France Culture, dans sa relation avec les auditeurs, fait la course en tête. Toute l'ironie est qu'ensuite les émissions s'enchaînent sur les despotes, les "démocratures", les dénis de justice, le bâillonnement de la liberté d'expression, etc, quand la radio est une sorte de bastion de la pensée unique s'auto-glorifiant à longueur d'émissions. Pathétique.
L'émission de Gardette vous parlera également, Anselme, c'est une longue lamentation (mal écrite) sur notre régime politique (on appréciera au passage l'expression "collectionner les diagnostics") :
Faut-il confier la démocratie au peuple ? : "
A-t-on déjà vu autant de personnes au chevet d’un seul et même malade ? La démocratie est souffrante, elle collectionne les diagnostics : système à bout de souffle, déconnexion des élites, corruption et conflits d’intérêts, absence de renouvellement des idées comme de ceux qui les portent, représentants qui ne représentent plus qu’eux-mêmes, etc, etc… Le mal est profond, les remèdes inventifs. Des décoctions censées rendre la démocratie plus directe, plus liquide, plus participative, plus radicale, plus conflictuelle : là encore, la liste est longue.
Le renouveau démocratique est bien le grand sujet du moment. C’est au nom de ce renouveau que le mouvement Nuit Debout a émergé, d’abord à Paris avant d’avoir une audience nationale."
* (post du 12 au soir, actualisé le 13/04) Tiens, tiens, les commentaires sur l’émission
Y a-t-il une seule façon de "bien parler" le français ? (qui ne sont pas très louangeurs), encore absents le 12 avril au soir, apparaissent le 13 au matin pour une émission datant du 8 avril. Ils sont signalés comme écrits "Il y a cinq jours"... Évidemment, presque plus personne ne consulte la page après quelques jours. Mais mieux vaut tard que jamais.