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La Grande table - Tirons la nappe !    Page 12 sur 47

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Philaunet 


Admin

111
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D'un mal tirer un bien - Mer 02 Avr 2014, 20:19

Fontaine a écrit:(...)  Christina Pluhar en première partie. Pour Noël on pouvait s'offrir un coffret de l'Appegiatta pour moins de 20 neuros contenant 6 DVD (...)

Il se trouve que j'avais vu la photo de ladite harpiste autrichienne en page d'accueil du site. Mon intérêt initial à la lecture du programme où il est question de "sortie de l'album Music for a While, Improvisations on Purcell, interprété avec son ensemble L'Arpeggiata" a été douché par la jubilation mal dissimulée du commentaire qui suit : "musicienne iconoclaste qui choisit dans sa musique de rapprocher les siècles et les genres musicaux " et "rapprochement du baroque et du jazz" qui ne correspond pas exactement aux propos de Christina Pluhar reproduits.

« iconoclaste » et « rapprocher les siècles et les genres », c'est nécessairement et forcément enthousiasmant, n'est-ce pas ? Si l'on osait, on ajouterait qu'il faut créer des passerelles, abolir les frontières et que les musiques de tous les temps et de toute la Terre se mélangent dans un grand bonheur universel. Un discours qui donne son ticket d'entrée dans la quasi totalité des émissions de débat de France Culture, forcément, on y est tellement universaliste ! Sauf que, petite digression, le journal de 22h du 31 03 2014 a laissé la parole quasiment 10 minutes à un certain Gérard Grunberg, politologue, insupportable raseur et grand enfonceur de portes ouvertes, à propos du jeu de chaises musicales au gouvernement, tandis que les événements en Turquie ont été évacués en 8 secondes chrono, pas une de plus, à fond la caisse avant la météo :  on est universel, mais il y a des limites...

Où en étions-nous ? Ah oui, Pluhar. Eh bien le podcast de la Gde Table (1) du 31 03 2014 porte le nom de la violoncelliste française Ophélie Gaillard et non de la harpiste autrichienne Christina Pluhar.

Finalement ce n'est pas grave, tout ça c'est de la musique et l'on peut se tromper de temps en temps à France Culture, non ? (Nessie va trouver cette locution de temps un peu loin du compte).  Là où je veux en venir avec mon titre, c'est que cette erreur est bienvenue, car je suis en train d'écouter l'intégrale des sonates pour violoncelle seul de Vivaldi que Gaillard a enregistrée pour Naïve en 2006. Je vous recommande vivement la 5e sonate en mi mineur.

Je ne manquerai pas d'aller voir ce que fait la harpiste, théorbiste et chef d'orchestre,  Christina Pluhar. Je suis déjà curieux de savoir comment l'entretien s'est déroulé (langue). On y reviendra si nécessaire dans le fil "L'art de l'entretien".

PS. "Arpeggiata" ; et ici une analyse critique sans concession faite par Philippe Houbert à l'occasion d'un concert de C. Pluhar et de son ensemble, comme pendant à la promotion de France Culture.

Fontaine 

Fontaine

112
Répondre en citant  
Christina plus d'art... - Jeu 03 Avr 2014, 08:41

rectificatif : il faut lire "un coffret de 6cd " et non 6 dvd.
Merci Philounet pour ce lien critique qui semble être à la miousik ce que Regards est à la Kioultur.
Je n'ose regarder ce qu'il pense de Nigel Kennedy.
Dans l'article de P. Houbert il est question de l'Orfeo de Rossi , œuvre que j'ai découverte sur Fance  Culture lorsqu'elle fût donnée à Lyon  et interprétée par des enfants. Existe-il un enregistrement ? A ce jour je n'ai pas encore trouvé un CD de cet Orfeo.

J'en viens à quelques généralités n 'ayant pas le courage de changer de fil:
Où est passé Marco, il promène Mirza?
H. Gardette donne une forme plus agréable aux matins étant moins "m'as-tu vu" que Mirza et son promeneur avec une belle répartie à la fin de la chronique de Mister Klein.

Sandrine Treiner nous fait la voix de celle qui a perdu aux élections dans les pieds sur terre mais cette intonation est bien en respect avec le sujet traité (Rwanda)

Mirza vous tienne en ouha ouha.

Alain Machefert 


113
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Jeu 03 Avr 2014, 16:41

Restant, peu longtemps, dans le hors-sujet, voici un extrait d'Orfeo. (La version longue sur Youtube n'est pas trés bonne).
https://www.youtube.com/watch?v=BdRR4otIw7E

Je me demande si, dans son article, Philippe Houbert ne condond pas le lamento de Rossi (Lamento de la reine de Suède) avec celui de Monteverdi (Lamento d'Ariane) ?

Sur le fond de l'article, je suis partagé. Mais bon, j'ai promis de faire court !

Philaunet 

Philaunet
Admin

114
Répondre en citant  
Tirons l'hanap pour fêter ça - Jeu 03 Avr 2014, 20:59

Fontaine a écrit:(...) Je vous conseille l'écoute  et je pense que Philaunet n'a point loupé Christina Pluhar en première partie. (...)

Un des buts de ce forum, c'est justement de conseiller l'écoute d'émissions. Ce que vous avez fait ici et qui a, pour ce qui me concerne, déjà débouché sur des retrouvailles avec le violoncelle de Vivaldi (@ Alain Machefert : sur le sujet musique que vous vouliez abonder voir Le coin de l'écoutaille).

Merci donc pour la mention de cette demi-heure de France Culture qui correspond assez bien à la mission de la chaîne. Le numéro consacré à Christina PLUHAR est en effet de bonne facture. Caroline Broué, bien préparée, ne dit pas de sottises, ne pose pas de questions de cinq minutes chacune ( à un interlocuteur étranger, mieux vaut pas, d'ailleurs) et laisse son invitée intéressante (les musiciens/musicologues racontent rarement du baratin), s'exprimer longuement (elle -CB- pourrait quand même souligner moins lourdement ses phrases). Extraits musicaux pertinents (on aime ou non, cela se discute dans le Conversatoire/Écoutaille - ici, c'est écoute-aïe aïe aïe !) et bon choix de l'archive (Andreas Scholl sur l'interprétation) montrent que cette demi-heure n'a pas été improvisée, loin de là.

En fin d'émission nous avons une séquence intéressante décrite ainsi sur la page : « Dans sa Petite Minute, Thibaut Sardier nous propose aujourd'hui une promenade dans les bois, avec la comédie musicale Into The Woods, dont on doit le livret à James Lapine et la musique et les paroles à Stephen Sondheim. »

Très bel extrait de la comédie musicale au début. Stephen Sondheim a été mentionné des centaines de fois par Renaud Machart dans ses émissions sur France Musique ces 20 dernières années. C'est un grand artisan de mélodies de qualité. Merci Renaud !

Fontaine 

Fontaine

115
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achetez-vous un lave-vaisselle et occupez-vous du site de FC - Jeu 10 Avr 2014, 13:37

Crénon, j'écoutais ma Caroline quand soudain je voulus savoir le nom de l'invité 2ème partie
on ne demande pas que l'émission soit en ligne en même temps que le direct maikanmaime vous pouvez pas vous remuer pour au moins mettre le nom de l'invité recrenon de bourdieu

L'invité était Didier Eribon à réécouter pour la belle griffure à "Réplique"

Il a écrit 'retour à Reims" on sent, derrière chaque anecdote, le poids de la résistance, le besoin de dire enfin qu'« on éprouve dans sa chair l'appartenance de classe lorsqu'on est enfant d'ouvrier », mais également l'envie d'échapper à son destin pour se griser de liberté.
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/livres/retour-a-reims,49248.php#KIw4T7aqkAe1kW7M
.99

le champagne fait buller les travailleurs de franculturse mais qu'il vous tiennent en joie si vous avez les moyens ô zouzouvrillés spoliés.
 drunken   <---bulles de champe au dessus ma bille

Philaunet 

Philaunet
Admin

116
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Misère ! - Jeu 10 Avr 2014, 14:07

Fontaine a écrit:Crénon, j'écoutais ma Caroline quand soudain je voulus savoir le nom de l'invité 2ème partie
on ne demande pas que l'émission soit en ligne en même temps que le direct maikanmaime vous pouvez pas vous remuer pour au moins mettre le nom de l'invité recrenon de bourdieu

L'invité était Didier Eribon à réécouter pour la belle griffure à "Réplique"

Il a écrit 'retour à Reims" on sent, derrière chaque anecdote, le poids de la résistance, le besoin de dire enfin qu'« on éprouve dans sa chair l'appartenance de classe lorsqu'on est enfant d'ouvrier », mais également l'envie d'échapper à son destin pour se griser de liberté. (...)

Moi aussi j'ai voulu savoir qui parlait dans le poste à La Grande table (2ème partie): un archéocégétiste ? Un ex-lycéen syndicaliste des années 1970 ? La déclaration de l'émission est en tous les cas bien en phase avec une certaine époque  : « Nous tâchons aujourd'hui de comprendre l'évolution de la société actuelle (...) ». Quant à l'invité, laissons-lui la parole, c'est tellement... parlant :
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2014/04/s15/NET_FC_2a8a3730-23e9-43de-a995-b475c956e58b.mp3" debut="13:15" fin="16:00"]

Je note également sur la page du site cette phrase d'une limpidité exemplaire... (on ne parle pas des fautes) pour présenter l'invité : « Didier Eribon, dont le travail a d'abord porté sur les questions de genres, ou la question gay, a vu, semble-t-il, sa réflexion accuser comme un tournant sociologique. »

Nessie 

Nessie

117
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Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Jeu 10 Avr 2014, 16:18

Oui il est amusant Eribon. Je me souviens l'avoir entendu parler d'aliénation c'était un soir chez Veinstein. J'ai archivé ce numéro de kitsch absolu. Il n'y  a pas plus aliéné que ces militants qui croient encore à l'aliénation des prolos. En fait, le consommateur même ahuri est certainement moins manipulé par le capitalisme que ne le sont ces intellectuels, eux-même téléguidés comme des robots idéologiques par les papes de leur église, certes laïque. En écoutant les analyses fastoches et stéréotypées d'Eribon, on reconnait là comme un vestige de l'époque où une phraséologie pouvait mettre les masses dans la rue.  Peut-être un jour il aura sa chaire dans la baraque, comme cet Edouard Plenel qui pourrait rédiger un manuel de langue de bois à l'usage des vicaires désireux d'échanger leur foi contre un marxisme d'Etat. Il est comique de voir qu'il n'y a pas plus soumis que ne le sont ces apôtres de l'insoumission quand ils psitaccisent les leçons de leurs maîtres. En fait, ces gens méritent effectivement de mettre dans la rue des masses d'auditeurs qui demanderaient qu'on arrête de leur bourrer le mou.

Mais Caro Broué qui a séché tous les cours de Sciences-Po pour les remplacer par les séminaires d'Althusser et de Badiou, elle ne peut servir que ce plat en réalisant la seule recette qu'elle aura lue dans le manuel des idées. Ca me fait marrer quand on nous dit que  notre forum a les yeux rivés sur le passé de France Culture, car de notre position nous voyons très bien que ceux qui tiennent les rênes de cette radio, eux, ils ont encore les deux pieds baignant dans le même marécage d'idéologie où tels le professeur Shadoko ils pompent jusqu'à épuisement (le nôtre) pour la recycler ad nauseam la vase résiduelle des idées déposées dans la sous-couche du marigot lors des ères précédentes, disons le XIXe et l'avant-guerre.

Pour en revenir à nos très fameux rédacteurs du site de France Culture on constate qu'il faut mettre à leur crédit, après la syntaxe approximative et l'orthographe approximative, soit des idées approximatives soit un regard éloigné sur la vie des idées. Pour leur notice Eribon, soit ces grands professionnels se sont contentés de la fiche Wikipedia qui a visiblement été rédigée par un militant du lobby Gay, soit ils ont vraiment le nez dans le guidon des débats brûlants de l'actualité incandesçante de l'année 2013, omelette un peu refroidie mais que la station s'emploie à tenir au chaud . Il faudra penser à leur fournir un four à micro-ondes, peut-être à ce prix ils nous lâcheront avec ça. Mais lors de ses débuts soit longtemps avant ce temps, Eribon fut surtout un passeur et d'ailleurs plutôt un bon : biographies et entretiens avec Claude Lévi-Strauss, Michel Foucault, Dgeorges Dumézil. Voila qui mérite assurément la lecture. Il y a des gens qui sont bons quand ils oeuvrent à présenter le travail des autres. Mais ensuite, quand ils veulent devenir des auteurs ou des penseurs, là ça se gâte.

Et là c'est bien le cas. Si l'on en juge à l'originalité de ses propos quand Eribon passe à la radio, on se dit qu'il aurait mieux fait de s'en tenir à l'étape précédente et de rester du bon côté du micro. Car en tant que sujet de l'interview et en tant qu'invité des producteurs de Fc, on ne l'a jamais entendu sortir une idée qui ne soit carbonisée à force d'avoir été cuite et recuite. Et quand, grâce à l'extrait sélectionné par Philaunet dans le post précédent, on entend sa bouillie verbale quand il parle des prolos dont il se prétend l'ethnographe, on constate qu'il les connait et les comprend moins bien encore que le vieux Djeorges (Dumézil, merci de suivre) comprend les indo-européens.



Dernière édition par Nessie le Jeu 10 Avr 2014, 18:04, édité 4 fois

munstead 


118
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Eribon - Jeu 10 Avr 2014, 17:06

J'ai beaucoup aimé lire, enfin aimé lire, le Retour à Reims tout en constatant avec tristesse que l'auteur passait d'une aliénation à l'autre. Après avoir rejeté ses origines ouvrières, il s'est jeté dans un certain milieu intellectuel tellement ouvert qu'il s'est senti obligé de lui cacher pendant des décennies son origine sociale, un comble. On aurait pu imaginer qu'un Foucault ou un Bourdieu (lui surtout) s'intéressent particulièrement à un jeune étudiant issu de cette classe ouvrière dont ils dénonçaient la mise à l'écart de l'enseignement. Non, ils ne devaient voir en lui que le côté gay. Eribon se trompait sur lui-même, ou se trompait sur ses idoles ou modèles. De cette incapacité personnelle à assumer ses origines sociales, il tire la conclusion que la société (capitaliste) est vraiment épouvantable. De sa honte, il tire l'exemple même d'une oppression sociale incarnée qu'il généralise. Je suis assez bien placé pour ne pas être d'accord avec cette approche doloriste de la classe ouvrière, du moins avec sa généralisation. Autre chose : à la Grande Table, on stigmatise évidemment le FN, mais personne ne semble vouloir poser la question de la responsabilité du PCF qui n'a rien vu venir de l'évolution de la société et, accessoirement, de son électorat. On ne parle pas de l'échec intellectuel et moral de ceux qui représentaient si bien la classe ouvrière et qui avaient une responsabilité envers elle. "On va écouter le Parti" comme disait le père d'Eribon. Au passage le PS est quand même dénoncé. Quand même! Je rejoins Nessie sur l'impression de pensée archaïque qui se dégage des longues interventions d'Eribon (pour une fois, on aurait envie qu'il soit interrompu).
Au journal de midi, l'invité est Olivier Dassault, qui n'a rien à dire du tout. A-t-til été convié parce que son père allait être mis en examen pour achat de votes quelques heures plus tard? Ce serait pervers. Il ne rate pas l'occasion de rendre hommage à Sarkozy et bafouille un hommage incompréhensible à Dominique Baudis en disant le contraire de ce qu'il pensait. A FC, quand on annonce la mort de Baudis, on consacre 20% du temps à sa carrière et 80% du temps à l'horrible affaire de Toulouse. Donc ce qui reste ddd l'excellent Défenseur des droits pour un auditeur peu informé sera d'avoir été inquiété dans une sombre histoire de mœurs. Au fait quel journaliste s'est distingué à l'époque dans le colportage de ragots infamants, de rumeurs sordides, de faits répugnants non vérifiés? Notre prêcheur du mercredi, le grand Plenel.

Fontaine 

Fontaine

119
Répondre en citant  
Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Ven 11 Avr 2014, 08:53

@Philaunessie

Beaucoup de chose à dire sur vos derniers posts en différents fils

Je ne ferai qu'un résumé pour diminuer tous les risques fautifs en ortho et syntaxe

1- Ces Gens comme Eribon Ernaux and Co sont de ma famille, on ne la choisi pas elle est tout simplement et vous devinez pourquoi et cela m'aide à supporter ce que N.  appelle les âneries de Bourdieu (dont il faut comme en toute chose critique garder)

2- L'opposition Lordon/Eribon (renvoi au post concerné SVP) est bigrement intéressante et le mérite qu'elle soit si bien analysée  par Haine ou aine est qu'elle donne bien  du grain  pour le pain sur la planche  du politique.

3- un grand sujet qui pourrait  émerger de ces échanges serait celui  de préciser la place et le rôle d'un idéologue et d'une intellectuel en notre sauciété et sur France culture par la même occasion.

L'extrait sonore proposé par Philaunet n'est pas le pire, réécoutez la phrase comprenant "Front National", c'est édifiant ou j'ai mal compris (mais je n'ai pas le temps de me la repastiller.
Sans passer au fil de la bouquinaille je vous conseille "les années" d'Annie Ernaux (choisi comme 5000éme des"poches-gallimards"donc pas cher)

Toutes les images disparaîtront
Sauver quelque chose du temps où l'on de sera plus jamais
 (début et fin du bouquin qui peuvent en faire fuir plus d'un mais tant pis. study 
C'est  (for me) une belle démarche littéraire avant tout

La socio, la psy(déologie),  l'impolitique ,le l'art et vos humanités vous tienne en roi de la liberté poil au nez (sans fil)

Nessie 

Nessie

120
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Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Ven 11 Avr 2014, 10:35

Si je devais faire une réponse courte, je vous dirais qu'au contraire on est toujours libre de changer de famille idéologique. J'ai dit libre, je n'ai pas dit 'responsable' bien que ce soit tout aussi vrai, mais la question n'est pas là.

Si je devais ajouter à ma réponse courte un conseil pas trop long, je dirais qu'on gagne beaucoup à lire Nathalie Heinich, son livre "Pourquoi Bourdieu", qui permet à chacun de savoir où il en est non seulement avec Bourdieu, mais avec son style sociologique qui n'est qu'un style et non la sociologie. Et fatalement, après Bourdieu, reconsidérer le travail de ses épigones, depuis Boltanski jusqu'à Eribon en passant par Ernaux et on peut aligner comme ça les noms d'un Panthéon vivant (Wacquant, Godelet, Champagne, et le couple des Charlots et même les clowns de notre radio comme Plenel et Bourmeau).

Réponse courte, conseil pas trop long : je suis pas certain de savoir faire ça.
En fait je venais juste de boucler une réponse de 3 pages mais comme je craignais de lasser j'ai décidé de plutôt l'envoyer à mon percepteur.

fonfon 


Invité

121
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ma feuille d'impôts vient de tomber - Ven 11 Avr 2014, 18:32

j'espère que votre percepteur en impose et qu'il a une bonne perception des choses, merci Devos. je suis preneur de votre exonération de 3 pages   Crying or Very sad  sur mon courriel et sachez cher L. que vous ne lassez jamais vos lecteurs ou du moins la majorité

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122
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Re: La Grande table - Tirons la nappe ! -

La Grande table - Tirons la nappe !     Page 12 sur 47

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