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Accueil / France Culture

L'art de l'entretien radiophonique    Page 3 sur 19

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Nessie 


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Dans nos cartons : l'art de la taloche radiophonique - Dim 10 Oct 2010, 10:15

Lola a écrit:Je n'ai pas de théorie non plus. Ou alors ils font comme les enfants gâtés, ils coupent la parole pour ramener l'attention totale et entière à eux. Dans ce cas, l'invité devrait répondre : "TTTTTssss ! Non, tu attends ! Tu gardes bien ta question dans ta tête, je finis avec mon concept et après, tu peux poser ta question ! D'accord ? Tu as bien compris ?"

Ah nous voyons ici se profiler une innovation radiophonique : l'art de la taloche. A cultiver par l'invité. Si jamais ça se sait, l'auditeur exaspéré va appeler au plus tôt la création de ce genre nouveau.

Mais il faut prévoir carrément une formation pour les invités alors, et aussi une crème esspéciale pour les mains qui chauffent. Pourvu que les joues des producteurs rectifiés, pour certaines portées à l'incandescence, n'aillent pas jusqu'à bousiller les micros !!
Very Happy

Nessie 

Nessie

22
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La bouillie d'entretien par Sylvie Andreu - Lun 11 Oct 2010, 11:27

En ce moment dans Questions d'époque Sylvie Andreu donne un bon exemple de son anti-art de l'entretien : elle coupe son invitée absolument sans arrêt, plusieurs fois par phrase ; elle glisse une question dans un silence ou même carrément sur la parole de l'invitée qui n'a pas encore fini de répondre à la précédente interruption.

Résultat : de la bouillie, ou bien le steak hâché du menu "enfant". Images très appropriées, puisque Sylvie Andreu dans ce genre de discussion, on dirait une enfant qui n'écoute pas mais pose sa question chaque fois qu'elle ne comprend pas, chaque fois que c'est nouveau pour elle, chaque fois que ça l'intéresse, chaque fois qu'elle oublie que le centre de l'entretien c'est pas son questionnement à elle mais ce que l'invitée est venue dire, invitée qui se trouve interrompue chaque fois que s'éveille la curiosité de Sylvie Andreu. C'est vachement bien la curiosité, mais si c'est pour faire un dialogue digne d'une môme de 5 ans c'est pas la peine d'être productrice à France Culture, c'est pas la peine de s'appeler madame Sylvie Andreu. Il faut s'appeler Sylvie et porter une petite robe et des petites chaussures avec des petites chaussettes, et puis présenter l'émission avec des couettes ou des tresses...



Dernière édition par Nessie le Ven 15 Oct 2010, 09:35, édité 1 fois

santerre 

santerre

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Re: L'art de l'entretien radiophonique - Jeu 14 Oct 2010, 16:48

il me semble que le 'pompon' est détenu par Abdelwahab Meddeb dans l'émission Cultures d'Islam ... il parle à la place de ses invités !

Nessie 

Nessie

24
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A chacun son pompon ? - Jeu 14 Oct 2010, 16:54

santerre a écrit:Abdelwahab Meddeb dans l'émission Cultures d'Islam ... il parle à la place de ses invités !

Bien moins que beaucoup d'autres. C'est plutôt dans les débats qu'il a cette détestable habitude, par exemple quand il est invité au Grain à moudre face à Finkie. Mais dans son Culture d'Islam il me semble au contraire bien respectueux de l'invité. Vous auriez pas un exemple précis svp ??

Et si vous pouvez pas encadrer le ton d'Elisabeth Couturier, vous auriez pas un exemple aussi, qu'on puisse aller écouter ?

Et Sylvie Andreu, vous en pensez quoi pour ce qui est du ton péremptoire ? Et Catherine Clément ? Franchement votre avis m'intéresse ...

santerre 

santerre

25
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Re: L'art de l'entretien radiophonique - Ven 15 Oct 2010, 21:44

je compléterai à l'occasion, mais là, j'entends Decaux interviewé par Olivier Germain Thomas, et c'est un modèle d'entretien, comme tous ceux que fait OGT !

Nessie 

Nessie

26
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Laure Adler, un bon sujet... - Jeu 03 Nov 2011, 15:39

Après une longue interruption, telle est la vie des débats de forum, ce fil mérite d'être relancé. Notamment j'ai en projet quelques écoutes comparées : le même invité à quelques mois d'écart devant le micro de deux intervieweurs très différents. Ainsi de Pascal Cribier reçu chez François Chaslin quelques mois après être passé chez Laure Adler .... voila qui méritera bien quelques posts.

Alors justement, reprenons sur Laure Adler, qui par ses qualités et ses défauts de professionnelle, est déjà un cas intéressant. On connait les caractéristiques saillantes de la dame, qui ne lui sont pas exclusives et d'ailleurs n'ont rien de très neuf : la psychologie de midinette, l'exploitation basique des émotions simplettes, la focalisation sur l'anecdote, l'emphase et le ton dramatique à grand renfort d'images niaises dans le même temps qu'elle posait sa question à côté de la plaque et enquille l'entretien sur un chemin de traverse, toujours plus loin du pertinent où on ne reviendra qu'au prix des efforts de l'interviewé. Tel est ce style jadis cultivé par Laure Adler sur la 2eme chaine télé quand elle détruisait méthodiquement la teneur culturelle du Cercle de Minuit. Tous défauts qu'elle partage avec nombre de confrères, et dont elle n'est pas la grande inventeuse -mais qu'aurait-elle pu inventer ?- car pour une bonne part ils sont déjà présents chez Jacques Chancel dès le début des 70's : après l'art de Pierre Dumayet, il fallait voir Chancel abaisser le niveau dans "L"invité du dimanche". Et bien avant Mireille Dumas ou Laure Adler qui ne sont que ses caricatures, Chancel ne serait-il pas un des grands responsables de cette dérive gnangnan injectée jusque dans les cénacles de l'élite ? (puisqu'il se vante d'avoir donné des cours de journalisme à l'ENS).

Et le plus dommageable dans le style d'intervieweuse de Laure Adler, c'est l'habitude de faire son beurre sur le temps de l'invité. Comme chez d'autres grands professionnels de France Culture (je pense à Emmanuel Laurentin et à Brice Couturier) et comme certains professionnels usés et usants (disons le pauvre Marc Voinchet et le toujours si amusant Max Gallo), on peut remarquer chez Laure Adler une propension à allonger interminablement sa question, mais alors à l'extrême, l'alourdissant d'incises sans intérêt et elle en répéte l'essentiel à 2 reprises et parfois 3. Ainsi elle parvient à faire durer jusqu'à 2 minutes une prise de parole qui tenait en 30 secondes, et ça c'est autant de pris au temps de parole de l'invitée, et à la résistance nerveuse de l'auditeur.



Dernière édition par Nessie le Ven 24 Fév 2012, 16:01, édité 2 fois

Nessie 

Nessie

27
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Je me souviens de Pierre Dumayet - Jeu 24 Nov 2011, 13:44

Puisqu'il est régulièrement évoqué dans ce fil (cf post précédent) et qu'il le sera encore certainement à l'avenir, je reviens ici sur l'hommage rendu à Pierre à Dumayet dans "Les matins de FC" ce lundi. Ailleurs dans le forum j'en ai déjà dit un mot et même plusieurs, le temps d'un coup de gueule ciblé. Mais il y a encore à dire :

Franchement, cet hommage rendu à Dumayet par Voinchet et Angelier a de quoi laisser songeur. Pendant 2 minutes, la voix de Georges Bataille. Ah bon. On aimerait croire que le choix de l'extrait résulte de la pression du temps : les producteurs ou leurs assistants ont joué au plus vite et sorti pas tout à fait au hasard une bande magnétique de derrière les fagots. Alors, bonne pioche ? Mauvaise pioche ? Qu'on en juge : après tout, ces 2' de Georges Bataille, c'est sa réponse à une question que Dumayet vient de lui poser. Oui d'accord mais c'est bien le premier qu'on entend et pas le second. A France Culture c'est comme ça qu'on rend hommage au disparu : 2' de parole à l'un de ceux qu'il a interviewés. Allons bon. Pour saluer Dumayet, on n'entendra pas Dumayet. Il faut dire que c'était un grand silencieux ? Eh bien non justement ! Ca c'est la légende Dumayet, et d'ailleurs on pourrait en dire autant de Veinstein : Dumayet c'était une parole mesurée, mais plutôt que rare elle était toujours placée à bon escient, jamais gaspillée. Evidemment, ça pourrait le faire passer pour taiseux, ce qu'il ne l'était pas.

Cela, nos as de l'obituaire auraient pu s'en rendre compte si leur mémoire (ou leur immmmmense culture, ou leur art et leur métier de journalistes) les avait orientés sur quelques-uns des dialogues que l'homme avait su mener au fil des années à l'ORTF puis dans les chaînes, avec des formules d'émissions inventées par lui-même ou avec ses lieutenants (Philippe Alfonsi par exemple) et où il savait dialoguer, d'un dialogue qui ne se résumait certainement pas à l'art de poser une bonne question. Parmi les dispositifs télé de son cru, il faut se souvenir d'un magazine comme "Vocations", au milieu des années 60, où pour produire un épisode, on additionnait plusieurs interviews d'un même intellectuel, dont la première en caméra cachée (c'était la préparation de l'entretien, filmée à son insu), la 2eme en officiel, et la troisième qui était le débriefing de l'ensemble. Je vois d'ici les Schneiderman et autres donneurs de leçon sur l'air de "morale du métier et honnêteté", je les vois dis-je, occupés à s'évanouir d'horreur car ce dispositif c'était bien un guet-apens audiovisuel, où sont tombés -et avec de très grands honneurs- des gens comme Jankélévitch Cayrol Jouhandeau Soulages et une quinzaine d'autres. Seulement ce guet-apens n'était pas monté à la sauce de notre temps, c'est à dire qu'il était fait non au service d'une société médiatique bouffée par le pessimisme et le mauvais esprit, mais dans le souci de montrer la vérité de l'homme. Voila un projet inimaginable en 2010 dans les médias ravagés par la soupçonnite ! Il n'y eut pas que "Vocations" : 10 ans après il y eut "Questions sans visage", formule d'interview en aveugle, à laquelle Gérard Miller donnera une succession ridicule encore 20 ans plus tard, en copiant la formule bètement c'est-à-dire en y ajoutant des gadgets superflus. C'est pas facile d'interviewer quelqu'un qu'on ne voit pas, dont la voix et l'image vous arrivent déformés en provenance du studio voisin. Pour relancer périodiquement le dialogue, Alfonsi ou Dumayet avait imaginé un dispositif de questions standard, tirées au hasard. Dumayet était un joueur aussi, et à ce jeu là je me souviens qu'il gagnait souvent. Dans bien des cas il finissait par deviner à qui il avait affaire. Il y avait là tout à la fois du divertissement, du dialogue, et de la culture car les invités étaient bien choisis (par exemple Chevènement, Jakez-Hélias).

./...



Dernière édition par Nessie le Lun 10 Sep 2012, 13:48, édité 8 fois

Nessie 

Nessie

28
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Pierre Dumayet - Jeu 24 Nov 2011, 13:48

./...

On me dira qu'il était difficile de rendre compte de tout ça à la radio ? Euh, avec des extraits, oui certainement. Mais on pouvait en dire deux mots. Ils ne l'ont pas fait. Après tout c'est leur choix et jusque là je ne crois pas qu'on doive réprimer des choix, quand ils sont délibérés, assumés, et justifiés. Si Angelier et Voinchet ne voulaient pas parler de l'invention télévisuelle de Dumayet, eh bien soit. S'ils veulent se cantonner à la formule de Lectures pour tous, ok ok. Cela dit, des dialogues culturels, Dumayet en avait produit bien d'autres après Lectures pour tous. Par exemple dans une série d'histoire à la fin des70's je me souviens des premiers pas de Laure Adler à la Télé, venue présenter "L'aube du féminisme". Et mieux encore dans la même série, une heure avec Jean-Claude Schmitt dans les Dombes sur les traces d'une légende locale encore vivante : le Saint-Lévrier. On y croisait aussi Ladurie, et même Claude Gaignebet qui à la demande du producteur, se mettait à fouiner dans le Motif-Index d'Aarne & Thomson pour y trouver une référence, je ne sais pas si à France Culture on nous l'a fait même une seule fois ce coup là, même pas chez Claude Mettra peut-être. La plupart de ces émissions valaient les meilleurs numéros de la Matinée des autres ou des bonnes années des Lundis de l'histoire. Je me souviens encore d'une brève série de 4 épisodes en été : plongée aux archives de la Bibliothèque Nationale : un numéro entier était consacré aux cahiers de Proust ou quasi à un seul feuillet, avec paperoles, bien sûr. Assisté ou assistant de l'archiviste bibliothécaire, Dumayet inspectait le manuscrit raturé d'une page de "Du côté de chez Swann", le comparait à la page achevée, montrait les étapes successives. On voyait le texte façonné, sortir de la plume de Proust. Tout cela c'était, oui atassion voici le mot qui fait mal : c'était de la télé culturelle. Celle-la même dont Philippe Meyer dira un jour de 1995 (dans Ramdam ou dans Zazie, je ne sais plus) que les téléspectateurs ne savent pas ce que c'est. Il est vrai qu'il cherchait plutôt à emmerder Montebourg (eh oui, déjà il y a 15 ans). J'espère que depuis ce jour là, son avis a un peu évolué.

Il y eut encore bien d'autres expériences : des enquêtes ethnologiques à Ribennes en plusieurs phases avec Elisabeth Claverie, et aussi une série entière de reportages dans les bibliothèques de la banlieue à la rencontre des lecteurs de Flaubert ou de Rabelais. Dumayet n'en fit pas des enquêtes généralistes avec des foules de lecteurs, du montage hâché, et des généralités. Non c'était tout le contraire : toujours quelques lecteurs, un tout petit groupe, et un seul texte : un jour Madame Bovary, une autre fois Gargantua. Et sa part à lui : un questionnement toujours attaché à faire sortir le fond des choses, une écoute compréhensive et même humble, et les apports personnels que sa culture ou ses gouts ou son humour lui permettaient d'apporter, avec des résultats parfois saisissants : suite à une remarque d'un lecteur, il fallait entendre Dumayet lire une page de San Antonio sur une musique speedée de Herbie Hancock et avec en fond visuel des gravures picrocholines, parce qu'une lectrice en lisant une page de la guerre du même nom, avait émis l'idée d'une parenté entre San-A et l'accumulation de noms d'oiseaux envoyés aux bergers par les fouaciers dans le fameux chapitre XXV. De là une minute de lecture sur les mésaventures du Tondu.... avec quel punch ! Le parallèle et aussi la lecture sur fond de "Rockit", c'était bien joué. C'était savoureux. C'était culturel, en plus (merci de ne pas s'arrêter à l'anecdote Frédéric Dard). Euh, la télé ne fait plus tellement ce genre d'émission je crois. Et France Culture, à peine plus ? Allons, ça serait encore une vacherie excessive. Disons plutôt que FC en fait de moins en moins, et que comme la télé des 80's, on voit la part culturelle qui fond un peu plus chaque année.

Mais revenons à Dumayet. En 45 ans de télé, Dumayet ce fut du documentaire aussi, puisqu'il avait signé quelques numéros dans la collection de Bernard Rapp "Un siècle d'écrivains". Il avait été auteur aussi. Et les auditeurs des Nuits savent qu'il avait lancé à la RTF dès la fin des années 40 une série qui préfigurait "Une vie une oeuvre". Au bout du compte, c'était beaucoup. Ce lundi dans les Matins, on ne nous dit rien de tout ça. On s'arrête à sa légende. Après tout, admettons : on aimerait penser que c'est par un choix délibéré qu'ils ont salué non pas l'homme de médias, l'inventeur prolifique d'un audiovisuel axé sur la culture, si pour eux l'essentiel du personnage, c'était l'interviewer ? Eh bien voyez-vous, l'intervieweur il avait été interviewé par Antoine Perraud dans une série intitulée "Télé notre histoire". Pendant une heure il y donnait sa conception du métier et du média Télé. Croyez vous qu'on nous en aurait offert 2 minutes ? Ou même juste une idée, oh disons quelques phrases bien trouvées, histoire de rester cohérent avec l'intro de Voinchet qui vantait les mérites de l'interviewer si précis et si pertinent ? Ben justement : comme pour confirmer, la pertinence n'y fut pas. Vous n'imaginez pas le risque qu'ils prendraient, les gens de la matinale, à tenter de sortir 2 minutes de Dumayet, sur ce qui fait le coeur de leur métier, quant eux-mêmes ils savent très bien qu'ils en sont si loin ? Le risque énorme était de mettre en lumière la qualité professionnelle dont eux-mêmes se sont tellement affranchis, et on dira que c'est pas de leur fait bien sûr, et que c'est la faute des contraintes et des conditions du métier. N'empêche : là précisément, ils ont mis à côté. Si de la part de Voinchet ça ne m'a pas guère surpris cette évacuation à la six-quatre-deux, rétrospectivement j'aurais attendu mieux de François Angelier, dont le sens de la synthèse et les qualités radiophoniques font un des derniers producteurs à FC qui soient capables de tenir son sujet.

Etant donné que j'ai déjà dépensé mon crédit "coup de gueule" dans le post de lundi soir, j'éviterais de conclure ici en incendiant les deux compères qui ont produit ce petit moment dont je ne sais s'il était d'hommage ou dommage. Mais j'en aurai profité pour dire un mot de ce que Dumayet a su faire de la télé de naguère, et les regrets que ça peut nous éveiller en ce qui concerne le programme de notre radio aujourd'hui et maintenant.

Nessie 

Nessie

29
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La dérive des condiments - Jeu 23 Fév 2012, 14:12

dans un autre fil on a écrit: c'est pas en [... ] qu'on fera forcément de l'interview qui donne à réfléchir. C'est en mettant un bon intervieweur. Là est la condition forte. Est-il bon ? Là est la question.

Au temps du Club d'Essai, André Frédérique avait interviewé un poireau. Précisons que c'était en public et il y a bien longtemps. Aujourd'hui un "bon intervieweur" pourrait-il tirer quelque chose s'il interviewe un cornichon ? Je ne sais pas. Mais si c'est lui même un cornichon, certainement pas.

Je ne sais plus ce qui s'est passé, j'étais dans un fil sur Frédéric Taddéi et je me suis retrouvé ici....



Dernière édition par Nessie le Lun 12 Mar 2012, 06:17, édité 1 fois

Philaunet 

Philaunet
Admin

30
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Bâillements et éclats de rire - Mar 06 Mar 2012, 12:15

Pierre-Jean Jouve à Michel Manoll : "Je veux vous dire tout de suite que notre dialogue ne sera pas n'importe quoi. Des paroles vagues, des bâillements, des hésitations de voix, des éclats de rire. Cela peut sembler naturel, mais si cette nature ne contient rien ?"

(06 mars 2012 à 03h06 : ENTRETIENS avec Pierre-Jean Jouve par Michel Manoll Réalisation, Harold Portnoy 1ère diffusion : 15 et 22/10/54)

À photocopier et larguer en masse sur la "Maison ronde". En ciblant en priorité les studios de France Culture ?

Disalvo 

Disalvo

31
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Re: L'art de l'entretien radiophonique - Lun 09 Avr 2012, 02:06

Bonsoir à tous,

Voilà quelques années que j'écoute avec attention Jacques Olivier.
Je le décrirais comme un excellent vulgarisateur qui a justement un certain talent dans l'art de l'entretien. J'aimerais vous le faire découvrir.

Comme je suppose qu'il est plutôt méconnu en France je me permets de le mentionner ici.

Il anime depuis quelques années les émissions Semence de Curieux (thématique scientifique) et Mémo (histoire).

Je suis soulagé à chaque rentrée lorsque ses émissions sont reconduites, ce qui tient un peu du miracle sur une chaîne telle que La Première (RTBF). Il ne dénoterait pas sur France Culture

En fait il me rappelle beaucoup Stéphane Deligeorges :
entretiens préparés de manière assez impressionnante, mais le tout sur un ton à la fois modeste et enthousiaste. Le début des émissions est généralement consacré à une mise en contexte des sujets qui tranche souvent avec l'entretien qui suit dont le ton est plus détendu. A découvrir:

http://www.rtbf.be/lapremiere/emission_semences-de-curieux?id=1011

http://www.rtbf.be/lapremiere/emission_memo?id=1007

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Re: L'art de l'entretien radiophonique -

L'art de l'entretien radiophonique     Page 3 sur 19

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