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Accueil / France Culture

La défaite de la culture (© Nessie)    Page 3 sur 10

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Alain Machefert 


21
Répondre en citant  
Re: La défaite de la culture (© Nessie) - Jeu 14 Fév 2013, 04:16

Nessie a écrit:
Je résume :
a) je ne crois pas à une régression culturelle généralisée dans notre société
b) je crois à une dégradation du programme de France Culture
Résumé de ma thèse alors:
a) je crois à une régression culturelle généralisée dans notre société
b) je crois à une dégradation du programme de France Culture, mais en parallèle avec la régression culturelle généralisée dans notre société

Que le débat soit

Signé, le "Munichois" de Salt lake City

Fontaine 

Fontaine

22
Répondre en citant  
Re: La défaite de la culture (© Nessie) - Jeu 14 Fév 2013, 09:02

a - la dégradation des programmes de FC est un fait (alors pourquoi y "croire")
b -cette dégradation des programmes de FC et de la qualité des médias dans son ensemble ne sont pas à mettre en parallèle avec la régression culturelle généralisée mais en droite perpendiculaire comme une flèche ou un coup de surin dans le bide de la société qui ne l 'a pas demandé ni mérité.

C'est un engagement de s'exprimer sur les ondes, d'écrire, de produire des images reste à savoir si c'est pour vendre sa soupe et se maintenir dans une situation de pouvoir et de confort engraissant.

masterkey 

masterkey
Admin

23
Répondre en citant  
Re: La défaite de la culture (© Nessie) - Jeu 14 Fév 2013, 18:03

UVqdZcr)8'=,n4nv+

Aux deux niveaux que vous proposez, je pense utile d'en distinguer un troisième :
la dégradation du niveau culturel des médias "asymétriques" en général (radio/télé/journal).

La baisse du niveau culturel sur France Culture, je ne crois pas qu'elle soit à ce point objective et unitaire qu'on puisse dire comme vous, Fontaine, que c'est un "fait", mais tout le monde en convient au moins partiellement ici. C'est notre point 1), le plus assuré. On sera aussi probablement d'accord pour dater le début de cette phase régressive d'une quinzaine d'années.

Je lui associerais bien aussi la même tendance dans les autres médias diffuseurs d'opinions et d'idées à destination d'un grand public éclairé, comme le Monde, mais aussi nombre de revues, par exemple de vulgarisation de sciences, dont le déclin dans l'ambition édificatrice me semble du même âge que celui de France Culture.

En 2), donc, je collerais volontiers la marche arrière enclenchée dans les médias grand public - autant dire télé et radio -, qui me paraît elle aussi bien réelle, mais ce recul est bien plus ancien : si l'on compare le programme de TF1/France 2/M6 aujourd'hui et celui de 1995, on aura bien du mal à voir une baisse, et peut-être même l'inverse, 1995 était déjà au plus bas du bas, pour autant que je m'en souvienne. Non, pour aller chercher de la télé/radio grand public à teneur culturelle perceptible à l'oeil nu, c'est d'au moins 30, sinon 40 ans qu'il me semble falloir envisager devoir remonter.

Pourquoi ce décalage ? Effet d'inertie du mouvement de fond pour toucher jusqu'aux avants-gardes éclairées de la médiasphère (smiley soupçon d'ironie) ?
Peut-etre. C'est en tout cas une deuxième strate détachée de celle qui nous intéresse.

Pour ce qui concerne le troisième sujet, c'est très différent : je ne crois pas non plus à une dégringolade généralisée de la société côté culture. Sur certains points précis, particulièrement hérisseurs de poils pour certains d'entre nous, c'est plausible - quoique je serais intéressé par des données d'études objectives, il doit y en avoir à la pelle -. Orthographe, maîtrise de la langue écrite, socle de base de l'histoire du pays, j'avoue croire à des écarts entre les générations d'après-guerre, celles dont je connais des membres, en défaveurs des plus jeunes.

Mais vu les différences entre les environnements respectifs et les types de connaissances accessibles par ces différentes générations au même âge, impossible de dessiner, à mon avis, une tendance générale à la baisse : la somme des savoirs possibles - oui, ça ne recouvre pas quelque chose de très défini mais on sent l'idée - est trop peu comparable.

Bref, 1) et 2), oui, mais 3), non.

Sur la baisse des deux premiers, voici ce que j'en pensais il y a un an. Qu'en gros, j'espérais qu'on puisse comparer ces baisses de qualités à des phénomènes comme ceux du relâchement articulatoire dans le langage, et que le besoin de culture n'ayant pas de raison de baisser chez les récepteurs de ces médias asymétriques, on peut espérer que d'autres formes prendront ou naissent déjà pour prendre le relai.

http://www.regardfc.com

Alain Machefert 


24
Répondre en citant  
Re: La défaite de la culture (© Nessie) - Jeu 14 Fév 2013, 19:16

masterkey a écrit:
Pour ce qui concerne le troisième sujet, c'est très différent : je ne crois pas non plus à une dégringolade généralisée de la société côté culture. Bref, 1) et 2), oui, mais 3), non.
Plutôt que dégringolade, je parlerais d'éffritement. Et notez bien que je me situe uniquement dans le domaine culturel et non pas celui des connaissances ou du progrés. En bref, je ne pense pas du tout que c'était bien mieux avant. Au contraire, l'avantage des progrés technologiques dans beaucoup de domaines dépasse largement les inconvenients, qui peuvent être gérés.
Dans le domaine culturel, j'ai du mal à penser que 1) et 2) puissent être un oui alors que 3) serait un non. Les medias ne me semblent que refletter le monde comme il va et non l'inverse.
Nous avons précédemment parlé de la politique du "chiffre" qui touche tous les domaines, y compris FC. Les patrons de FC ne sont pas des imbéciles. Si plus de culture entrainait plus d'auditeurs, ils le feraient volontiers.
Mais bon, comme vous le savez, j'ai horreur des débats, donc je ne vais plus trop m'étendre sur ce sujet. Aprés tout, une aporie acceptée est déjà une forme de compréhension de l'avis de l'autre.

Nessie 

Nessie

25
Répondre en citant  
Re: La défaite de la culture (© Nessie) - Jeu 14 Fév 2013, 19:42

Vous avez horreur des débats ? Ca veut dire que vous ne nous/vous croyez pas capables de recevoir ce que l'interlocuteur a à dire, et de là, encore moins capables de changer d'avis ? Incapables d'évoluer donc. Mais à quoi sert la discussion alors ?

Alain Machefert 


26
Répondre en citant  
Re: La défaite de la culture (© Nessie) - Jeu 14 Fév 2013, 20:15

C'est vrai, mon "horreur des débats" n'exprime pas trés bien ma pensée dans ce domaine; pensée complèxe car je suis partagé entre l'envie d'échanger des idées et la reconnaissance de la limite de l'exercice. Je retire donc cette expression et la remplace par "je me méfie des débats". Je lui préfère le terme de discussion ou dialogue. Ce n'est peut-être qu'un problème de langage. Pour moi, le débat implique des gagnants et des perdants.
"My bad" comme on dit ici.

masterkey 

masterkey
Admin

27
Répondre en citant  
Re: La défaite de la culture (© Nessie) - Ven 15 Fév 2013, 09:27

Difficile de vous convaincre qu'un débat puisse convaincre l'une des parties de l'autre avis! Blague à part, OK pour votre distinguo, j'imagine que la situation est différente selon que la discussion est à destination d'un public tiers, ou n'intéresse que les protagonistes. Et sans doute que la présence d'un public, et d'une thèse à lui diffuser implicitement, freine les revirements.

Ici on est quelque part entre ces deux situations, on peut espérer quelque chose de plus naturel que lorsque, mettons, JL Bourlanges et Thierry Pech discutent compétitivité - pour prendre un exemple où la capacité argumentative n'est pourtant pas sans raffinement -.

http://www.regardfc.com

Alain Machefert 


28
Répondre en citant  
Re: La défaite de la culture (© Nessie) - Sam 16 Fév 2013, 01:16

Trés juste. Débattons...du débat. Smile

Fontaine 

Fontaine

29
Répondre en citant  
...du débit des hauts débats, du débile des bas débats - Sam 16 Fév 2013, 18:36

J'adore les débats
un débat s'il est bon c'est de l'intelligence partagée
un débat est surtout intéressant avec des divergences de points de vue
j'aime débattre avec des croyants et même des fronts nats ,des qui n'aiment pas les musées
et d'autres qui n'aiment pas France Culture ou qui aiment RMC ou même Caroline Broué...
Dans un autre fil vous avez parlé des pieds noirs et bien j'en avais un de copain pied noir
je l'appelais « chouartzfousse » cela le faisait rigoler et on rigolait encore plus quand il
venait avec son Minute sous le bras au boulot et bien je vous assure les débats prenaient de la hauteur
because argumentation et respect , on en a refait des Algérie pleines de drames et de soleil
avec un pastagat maison (ils sont forts pour ça les PdsNoirs ! )

Alors débattons , débattons , débattons il finira bien par en sortir quelque chose...

Conseil du jour ; allez voir le film de JC Brisseau « la fille de nulle part »
il y montre les fantômes de sa liberté
on pourra débattre du décalage de jeux d'acteurs, de la foi , du spiritisme , de l'amour , de la
mort , de la jeunesse etc .. et c'est pas du Lelouch
tiré du scénario : « c'est étrange mais rigolo »

le fiel vous tienne en foi La défaite de la  culture (© Nessie) - Page 3 0198

Curly 

Curly

30
Répondre en citant  
Séance de muscu pour bien prendre notre époque à bras le corps - Dim 08 Sep 2019, 19:34

« Parentalité positive, nouvelle injonction éducative ? »

De l’art de poser des questions dont on connaît les réponses.
Une autre : Si une loi m'interdit de frapper mon enfant, dois-je le frapper ?

Deux mots clés : « positive » et « injonction », qui permettent de créer une problématique là où y en a pas, parce que foutre des baffes à son gosse, c’est interdit, lui gueuler dessus et le punir à n’en plus finir, à terme, c’est la galère pour tout le monde.
Ce scoop miteux, il vous est offert par « Être et savoir ».

D’abord un coup de cirage dans la présentation : « C’est bien un signe des temps pour reprendre une formule qu’on aime bien à France Culture, un signe des temps de ce qui change en matière d’éducation et dans la manière de considérer l’enfance. »

La suite, l’annonce du contenu : « Mais que signifient ces termes : "parentalité", "bienveillance éducative" et "éducation positive" ? »
Alléchant. Pour éviter l’écoute,
parentalité :  la fonction d’être parent dans ses aspects juridiques, politiques, socio-économiques, culturels et institutionnels. (Wikitruc)
Bienveillance éducative : « l’apprentissage du « vivre ensemble » et du respect d’autrui. Ce qui suppose d’être bienveillant » (Magazine Sciences humaines, juin 2017) Pour définir "bienveillant", allez dans le dico vous-même, mais est-ce nécessaire?
Education positive : « une approche alternative de l’éducation fondée sur le respect de l’enfant. Elle exclut toute forme de violence éducative, et propose à la place des outils basés sur l’écoute, le dialogue, l’accompagnement, le respect mutuel. »

C’est clair, net, sans bavure.
Et du coup les citations des invités deviennent grandioses : « Le terme "éducation positive" est un peu une coquille vide dans laquelle chacun peut projeter ce qu'il veut. »
On continue.
Celles-ci, qui jouent à fond la caricature : « Tout se passe comme si les enfants avaient droit au respect, à la bienveillance etc., mais pas les parents qu'on peut violenter ou culpabiliser. » « C'est compliqué la parentalité aujourd'hui, il y a de fortes attentes sociales. Les parents sont en attente d'une méthode miracle. »
Celle qui pédale dans la semoule : « On parle de parents pour ne pas parler de pères ou de mères. » Puissant.
Celle qui incite à pas avoir de gosses : «  On accentue énormément le rôle que les parents peuvent jouer. S'ils ne "musclent pas le cerveau" de leurs enfants ils vont créer des monstres qui vont plus tard coûter de l'argent public. » Il commence à nous fatiguer, ce "on".
Et celle qui invite à nous pencher pour repenser la société, parce qu'il faut prendre l'actualité à bras le corps : « Tout n'est pas de la responsabilité des parents, nous avons besoin de modifier profondément nos structures sociales.  »

Tout cela est anxiogène à mort : "être parent", "être enfant", "être" tout court, c’est un truc à se jeter par la fenêtre. Vivement la fin du monde.

Réussir à faire une émission d’une heure en brassant du vent et en foutant les jetons aux auditeurs sur n’importe quel sujet, c’est aussi se nourrir à la meilleure source d’inspiration dans le domaine : BFM.

Et la transition est royale, puisque qui vient pendant une heure vingt dérouler sa promo dans le studio de France Popo ?
Allons du côté de Soft Power, dont le sommaire pourrait être celui d’une émission média du niveau d’un Morandini, et ce n’est pas exagéré, la preuve :
« Mercato, nouveaux programmes et nouvelles formules : c'est la rentrée télé, Soft Power fait le point. Marc Olivier Fogiel, nouveau directeur général de BFM TV, nous éclaire sur la nouvelle grille de la chaîne d'information. »
« Nous éclaire » ? Ce sont des conseils perso pour la direction secouée (satanée pulpe, elle reste toujours en bas) de France Trurecul ?
Suite de la présentation, en version intégrale,
« La rentrée TÉLÉ, au menu de l’émission ce soir. Une rentrée télé mouvementée pour « On N’est Pas Couché » de Laurent Ruquier sur France 2 dont les rumeurs annoncent la fin. L'animateur phare a perdu la main et il pourrait migrer, plus vite que prévu, vers M6, le groupe de RTL où il officie déjà.
Soft Power revient sur les formats TV français de Touche pas à mon poste à Quotidien,  pour certains calqués sur les talk shows américains, avec Bertrand VILLEGAS, confondateur de The Wit, une agence spécialisée dans l’analyse des formats TV.
Marc Olivier Fogiel, nouveau directeur général de BFM TV,  nous présente la nouvelle grille de la chaîne. »

Merci, pour Fogiel, vaut mieux l’écrire deux fois. Il aurait fallu aussi repréciser que nous sommes sur une chaîne qui prétend se nommer France Culture.

Curly 

Curly

31
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Welcome to Nombril Land - Sam 28 Sep 2019, 11:44

Taaa taaaaaa !
C’est le week of the end !
Pour fêter ça, France Tarticule vous offre ses invités dépressifs de la semaine en package « week of the end », à moins que ce ne soit l’inverse.
Un seul mot d’ordre : « achète  mes livres super intellichiants»
Même quand on réussit à vous torturer les tympans pour vous dégoûter de  Chopin, cf Compagnie des Zœuvres, on vous invite jamais à écouter sa musique, non, elle est trop chiante, vous pensez bien. Non, on vous refourgue des livres. On vous offre une biblio et non une discographie, alors que quand c’est de la variétoche, là on y a va dur à la manœuvre. Et puis quelle variétoche !  Que des chansons bâties sur le même moule, si possible bien chiantes pour être ton sur ton avec les romans dépressifs sur un moi qui se cherche dans un monde de merde.

Tout ça pour en venir à un grand moment de radio, que quand tu l’écoutes, tu sais pas trop si c’est un canular ou pas alors que non bien sûr.
Voici donc « L’idée culture » du samedi. L’auteurtrice, elle a déjà été vendue par les programmes de la semaine dans une tablinette à culture, mais il faut enfoncer le clou là où ça fait mal, comme signalé dans mon introduction qui ressemble à rien, d’ailleurs est-ce une intro ?
Après que la Denise Fabre du samedi mamate nous a braillé son lancement en plein les tympans, voici l’idée culture qui nous est offerte. Pour rappel une idée culture est une invite à consommer de la culture, chiante cela va de soi.
Être anticapitaliste, c’est bien, mais faut quand même bouffer.
Le Monsieur Idée Culture nous rappelle bien qu’il faut acheter le livre de la dame qui va causer (je synthétise), puis…
« Je vais voir ce film qui s’appelle « L’œuvre sans auteur » de  Florian Henckel von Donnersmarck qui avait fait « La vie des autres » il y a treize ans et euh et il commence comme ça...un petit garçon...tient la main...de sa tante, et ils vont voir, une exposition, sur euh, l’art dégénéré, et elle dit quelque chose, à son petit, neveu : « Ne détourne jamais les yeux...Tout ce qui est vrai...est beau …,…, et...tout ce qui est vrai est beau... », … je me suis dit « Ahhhh ! … Pourquoi n’ai-je jamais entendu ça ?... »
Quelques secondes de la bande annonce du film, en allemand sous-titré par une musique anxiogène de style « série américaine du XXIème siècle », ce qui permet de se reposer les synapses après cette douce parole chuchotée dans le fin fond du micro, à tel point qu’on entendait distinctement remuer la luette, et qu’on s’est pris toute la respiration de la dame en plein dans les tympans. Le réalisateur veut nous faire comprendre en toute subtilité que nous écoutons un grand moment d’intimisme enrichi en émotions.
« Pourquoi ne m’a-t-on jamais dit ça quand j’avais, l’âge de ce petit garçon-là ? ...donc l’âge de Curt. Et ce petit garçon, grandit pour devenir un peintre… Et cccccce filmeuh, m’a, bouleversé… parce...qu’il...étudie….comment la création...est une œuvreuh… mouvante, bien sûr, mais comment réussir à créer quelque chose qui n’appartienne qu’à soi...mais...qu’on puisse partager aussi… Ce fil ténu...qui est de se dire...on crée donc là il peint, mais on écrit on compôse ...on filme...de l’intérieur de soi c’est quelque chose qui part de l’intérieur d’un endroit à l’intérieur de soi...mais...il faut que cetttt’ œuvre-là… cet objet-là, ce livre-là...parle aux autres »
Sur ces paroles puissantes, retour à la bande-annonce. Mais c’est pas fini.
«Et très souvent dans ce film...le peintre est...devant...un tableau blanc… Et j’avais l’impression que ce film il était pour moi… Il me parlait, il me chuchotait parce que tellement souvent j’ai été devant cette (rire) feuille blanche. Et il essaye de trouver u-ni-déé...Mais qu’est-c’que c’est qu’cette idée ? Où la trouver cette idée-là ? Alors il tente, il fait des essais d’peintuuure et c’est comme siiii…moi je ne peins paaas, mais j’écriiis, mais c’est exactement ça. Moi aussi je fais des essais, moi aussi je tente une voaa, une autre voaa, un personnâge, un autre personnâge, le passé, le présent, et lentement dans ce fîîlmeuh...sa mémoire émotionnelle qui est reliée à cette tante qui lui avait dit « Tout c’qui est vrai est beau », sa mémoire émotionnelle va aaa-ffleurer. Souvent quand je travaille comme ça...je sens qu’y a quelque chose qui bouge je sais pas quoi… (musique de mobile pour bébé, parce que c’est tout choupinou ce que raconte la dame) ...et c’est un film...mais j’aurais tellement aimé le voir avant (la dame est presque au bord des larmes)… bien avant. C’est un film qui m’a tranquillisé, qui m’a conforté dans...cette impression que j’avais, que les choses ne viennent pas facilement. C’est un film qui m’a fffffffffffouu ! rempli de bonheuuur et de laaarmes et de joie parce que… j’ai l’impression qu’il a été fait pour moi. »
Retour à la bande annonce, et retour à Denise et à Monsieur Idée Culture.
Pour ne pas oublier d’oublier, je rappelle le titre du film, « L’œuvre sans auteur », et je rappelle le nom de l’auteurtrice qui semble nous avoir pris pour des cons, à moins que son sens du ridicule ait définitivement foutu le camp : Natacha Appanah.

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Re: La défaite de la culture (© Nessie) -

La défaite de la culture (© Nessie)     Page 3 sur 10

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